Le fennec (Vulpes zerda)
Ou renard des sables du Sahara est une espèce de mammifère omnivore de la famille des canidés, cousin du renard.
Le fennec habite les déserts du nord de l'Afrique, allant du Maroc aux abords de l'Arabie saoudite. La plupart des fennecs peuplent l'Algérie. L'habitat du fennec est un terrier, creusé dans le sable ou dans de petites grottes. On peut le retrouver dans les steppes.
Le fennec est omnivore. Il se nourrit essentiellement de souris, de petits oiseaux, de lézards, de poissons de sable (Scincus scincus) ou d'insectes, et complète ce régime avec des fruits. Le fennec s'abreuve parfois dans des points d'eau, bien qu'il semble que cela ne soit pas nécessaire.
La capacité des fennecs à se passer d'eau pour des durées indéterminées résulte de leur adaptation à leur habitat désertique et de leur régime alimentaire : certains insectes figurant au menu du fennec sont constitués à 70 % d'eau. De plus, le système rénal du fennec concentre bien davantage les urines que ne le fait celui de l'homme, ce qui a pour effet une élimination maximale de déchets pour un minimum de perte d'eau. La vente des jeunes fennecs aux amateurs d'exotisme est désormais interdite.
Le singe Magot (Macaca sylvanus)
Le Macaque berbère ou Magot est le seul macaque vivant sur le continent africain, à l'état sauvage dans les forêts relictuelles du Maroc et de l'Algérie ainsi que de manière artificielle sur le rocher de Gibraltar où il représente avec l'homme (homo sapiens) le seul primate d'Europe.
La macaque berbère est cantonné aux régions montagneuses d'Afrique du nord (de 800 à 2200 m) à végétation forestière. Le domaine vital moyen pour un groupe est de l'ordre de 1 à 1,5 km², mais cette valeur est sujette à forte variation en fonction de la qualité de l'habitat, de son fractionnement et de la densité de population. Des domaines vitaux allant jusqu'à 9 km² ont été décrits dans certains environnements peu favorables.
Son aire de répartition est aujourd'hui très fractionnées et son habitat souvent dégradé notamment en raison de la concurrence avec l'agriculture et l'élevage. Les auteurs latins (Pline l'Ancien) ou grecs (Aristote) mentionnent le magot (sous le nom de quadrumane) dans des zones où il est aujourd'hui inconnu et il est probable que cette espèce n'était pas originellement seulement inféodée aux zones montagneuses, mais qu'il s'agit là d'une conséquence de l'action de l'homme et de la compétition avec l'activité agricole.
Son aire de répartition est aujourd'hui très fractionnées et son habitat souvent dégradé notamment en raison de la concurrence avec l'agriculture et l'élevage. Les auteurs latins (Pline l'Ancien) ou grecs (Aristote) mentionnent le magot (sous le nom de quadrumane) dans des zones où il est aujourd'hui inconnu et il est probable que cette espèce n'était pas originellement seulement inféodée aux zones montagneuses, mais qu'il s'agit là d'une conséquence de l'action de l'homme et de la compétition avec l'activité agricole.
Une étude scientifique réalisée en 1977 au Maroc et en Algérie a visé à déterminer la distribution effective de l'espèce. En Algérie, des sujets avaient été trouvés seulement dans 7 localités très limitées et disjointes des montagnes de Grande et Petite Kabylie. Ces sites étaient déjà à l'époque très réduits spatialement et localisés dans des zones reculées ou inaccessibles qui n'abritaient que de petites populations.
Un circaète, aigle Jean le Blanc (Circaetus gallicus)
Le nid d’un Circaète, un oiseau rapace originaire d’Afrique (région nord tropicale), a été découvert dans la cédraie de Ghellaie sur le massif de Chréa (Blida). Cette découverte est l’œuvre d’une équipe de vétérinaires du parc qui suit de très près les mouvements d’oiseaux migrateurs, selon le directeur du Parc, Dahal Ramdhane. Attiré par les cris du couple de circaètes, les agents du parc ont poussé leurs recherches jusqu’à découvrir sur la cime d’un cèdre d’une dizaine de mètres de hauteur le nid de ce rapace qui a vraisemblablement trouvé au niveau de ce couloir de migration les conditions de gîte et d’alimentation favorables à une nidification, a précisé la même source.
Suite à cette découverte, une équipe de jeunes vétérinaires du Parc national de Chréa a pris le relais pour suivre de près les différentes étapes de reproduction de cette espèce volatile,qui se nourrit essentiellement de reptiles. La femelle, qui ne pond qu’un seul œuf, a été surveillée durant deux mois environ par cette équipe qui ci pris le soin de baguer le petit du rapace, une semaine avant son envol du nid en direction de sa zone d’habitat en Afrique tropicale.
Le circaète, aigle Jean le Blanc, est un oiseau migrateur qui passe l’hiver en Afrique et se déplace en début de printemps vers l’Europe pour nidifier. Excellent planeur, ce rapace, très vif et à la vue perçante, se nourrit exclusivement de reptiles. Pour rappel, le Parc national de Chréa compte 121 espèces de volatiles dont une douzaine de rapaces, comme l’aigle royal, la buse féroce, le faucon pèlerin et le vautour fauve.
La gazelle de Cuvier (Gazella cuvieri)
La gazelle de Cuvier est une espèce endémique à l’Afrique du Nord, où on la trouve dans les zones de collines et les montagnes. C’est une des espèces les plus rares en Algérie elle apparaît encore sur les pieds monts de l’atlas saharien du nord de Biskra, dans la réserve de Mergueb (W. M’silla) jusqu’à la frontière tunisienne.
La gazelle de Cuvier pèse jusqu'à 35 kg et se tient jusqu'à 70 cm de hauteur à l'épaule. On la trouve dans une grande variété d'habitats en terrain vallonné, y compris les forêts de chênes et de pins, les prairies et les plateaux désertiques pierreux. La gazelle de Cuvier est à la fois navigateur et un brouteur, mange des herbes et des arbustes en été et en hiver les herbes vertes. Il peut s'alimenter en eau à partir de plantes ainsi que la rosée, mais il a besoin de visiter les points d'eau fréquemment.
Normalement, les gazelles passent la journée dans les collines, descendant vers les vallées pour se nourrir pendant la nuit ou tôt le matin. Les mâles vivent une ou plusieurs femelles et leurs petits, les groupes sont constitués de 3 à 5 individus.
Au début du siècle, la gazelle de Cuvier était encore assez répandue dans les altitudes les plus élevées des régions montagneuses du Maroc, du Moyen et Haut Atlas jusqu'aux côtes atlantique. On la trouve encore en Algérie et à l'ouest la de Tunisie. En 1932, elle est devenu rares. En 1972, seuls quelques petits troupeaux ont été préservés dans quelques régions de l'Atlas.
Actuellement, il survit quelques troupeaux de petites populations dans les zones montagneuses d' Algérie et de la Tunisie. Le nombre de gazelle de Cuvier a fortement baissé à cause de la chasse pour leurs peaux, leur viande et comme trophée. Ses territoires se réduisent par l'expansion continue des pâturages pour le bétail, par la déforestation pour l'agriculture ou encore par l'exploitation minière qui semble être, aujourd'hui, leur principale menace.
La Sittelle kabyle (Sitta ledanti)
La Sittelle kabyle est le seul oiseau endémique d'Algérie, et pourtant il n'a été découvert qu'en 1973 !
Cette espèce vit dans seulement quatre zones de montagne au Nord-est du pays, en Kabylie, sur moins de 250 km².
Elle affectionne les vieilles forêts de chênes, de pins et de Cèdres de l'Atlas, au-delà de 1000 m d'altitude.
Cette espèce vit dans seulement quatre zones de montagne au Nord-est du pays, en Kabylie, sur moins de 250 km².
Elle affectionne les vieilles forêts de chênes, de pins et de Cèdres de l'Atlas, au-delà de 1000 m d'altitude.
Petite sittelle rondouillarde, avec une queue courte. D'une longueur de 12,5 à 13,5 cm.
Le mâle a une petite calotte noire et un sourcil blanc bien net. Le dessus est gris, la gorge est blanche et la poitrine et le ventre sont orange.
La femelle ne possède pas de noir sur la calotte et est globalement plus pâle.
Le mâle a une petite calotte noire et un sourcil blanc bien net. Le dessus est gris, la gorge est blanche et la poitrine et le ventre sont orange.
La femelle ne possède pas de noir sur la calotte et est globalement plus pâle.
La Sittelle kabyle vit dans les hautes forêts de conifères au-delà de 2 000 m d'altitude, dans les forêts de chênes entre 350 et 1 120 m, et dans les forêts dégradées entre 900 et 1 400 m.
En été, elle se nourrit d'insectes à l'extrémité des branches. En hiver, sur le Djebel Babor, elle se nourrit de noisettes et de graines de pins et de cèdres.
La saison de nidification s'étale entre mai et juin sur le djebel, mais peut varier en fonction des conditions météorologiques et de la disponibilité en nourriture. Dans le parc national de Taza, la saison de nidification se termine à la fin du mois de juin. La cavité où est installé le nid est située à 3 à 15 m de haut dans un pin, un cèdre ou un chêne mort. L'oiseau l'a creusé elle-même, ou a utilisé un nid de pic.
En hiver, les oiseaux peuvent se mêler à d'autres espèces (mésanges, pinsons).
En été, elle se nourrit d'insectes à l'extrémité des branches. En hiver, sur le Djebel Babor, elle se nourrit de noisettes et de graines de pins et de cèdres.
La saison de nidification s'étale entre mai et juin sur le djebel, mais peut varier en fonction des conditions météorologiques et de la disponibilité en nourriture. Dans le parc national de Taza, la saison de nidification se termine à la fin du mois de juin. La cavité où est installé le nid est située à 3 à 15 m de haut dans un pin, un cèdre ou un chêne mort. L'oiseau l'a creusé elle-même, ou a utilisé un nid de pic.
En hiver, les oiseaux peuvent se mêler à d'autres espèces (mésanges, pinsons).
Le Daman des rochers
En apparence il ressemble à un lapin avec de petites oreilles arrondies.
En réalité la famille des damans est génétiquement plus proche des éléphants que des rongeurs, ce n’est pas évident à vue de nez.
Le daman à un pelage laineux qui cache totalement sa queue. Leurs pattes sont terminées par des doigts en forme de sabots.
Ce plantigrade possède des coussinets plantaires particuliers qui lui permettent de faire ventouse. Il a quatre doigts à l'avant (plantigrade) et trois à l'arrière (digitigrade), protégés par des sabots sauf un doigt sur les pattes arrière qui montre une griffe. Sur le dos, ils présentent une zone glandulaire, étroite et nue, entourée de poils érectiles dont ils se servent pour marquer leur territoire.
Comportement : Le daman des rochers est un animal très sociable, vivant dans des colonies pouvant dépasser les 60 individus. Il passe la plupart de son temps à se prélasser au soleil et jouer avec ses congénères.
Alimentation : Le daman est principalement végétarien.
Habitat : Le daman vit dans des crevasses dans les montagnes ou les affleurements rocheux.
Gestation : La durée de gestation du daman est longue : près de sept mois. Il nait entre 1 et 6 petits par portée.