nous ALGERIE, Terre d'Afrique: Palmeraie
Affichage des articles dont le libellé est Palmeraie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Palmeraie. Afficher tous les articles

23 juin 2012

Béni Abbès et son histoire

Béni Abbès est une commune de la wilaya de Béchar, situé 250 km au sud-ouest de Béchar et à 1 200 km au sud-ouest d'Alger.
Pôle touristique aux portes du Grand Erg Occidental, la ville est également surnommée la Perle de la Saoura ou l'Oasis blanche.
Béni Abbès est bâtie sur une colline rocheuse sur la rive gauche de l'oued Saoura.
La ville est bordée au nord, à l'est et à l'ouest par le Grand Erg Occidental et au sud et au sud-ouest par la vallée de la Saoura.

21 juin 2012

Le palmier dattier en Algérie

Le patrimoine phoenicicole algérien, estimé aujourd'hui à 11 millions de palmiers, se caractérise par une diversité exceptionnelle aussi bien dans les variétés cultivées que les techniques utilisées. 

En Algérie, les palmeraies commencent bien avant la zone saharienne puisqu'on les retrouve au niveau de la zone steppique, dans une bande de transition encadrée au Nord par l'isohyète 200 mm et 100 mm au Sud. Ces palmeraies, peuplées de cultivars peu intéressants (non commercialisables et à conservation difficile), sont aujourd'hui menacées de disparition. Ainsi les véritables palmeraies commencent sur le versant Sud de l'Atlas Saharien, par les palmeraies de DEGLET-NOUR de Biskra – Tolga à l'Est, par celles du M'Zab au centre et de Beni-Ounif à l'Ouest.

A l'extrême Sud du Sahara, l'oasis de Djanet constitue la limite méridionale de la palmeraie algérienne. C'est dans le Nord-Est du Sahara que l'on trouve les ¾ du patrimoine phoenicicole : région des Ziban, l'Oued-Righ et la cuvette de Ouargla. C'est aussi dans ces régions que sont produites les belles dattes DEGLET-NOUR et autres variétés commerciales: GHARS, MERCH-DEGLA, DEGLA-BAIDHA … La DEGLET-NOUR se répand vers l'Ouest jusqu'aux oasis du M'Zab et d'El-Goléa. Dans le Touati, le GOURRARA, la Souara et le Tidikelt, la diversité variétale y est plus importante au détriment de la qualité.

03 avril 2012

Les Aurès

Le massif des Aurès dresse des sommets imposants et majestueux comme le Djebel Chélia à 2.328 m d’altitude. Ce pays a une longue tradition de résistance à l’oppression depuis la Kahina. 
Ses habitants, les Chaouïa aux costumes originales, vivent dans des villages ou dechras, véritables nids d’aigle accrochés aux parois de la montagne que dominent les guelaas, greniers communautaires ayant l’aspect de forteresse. Le massif est sillonné par des gorges et des canyons impressionnants, d’Est en Ouest.
Le climat n’y est pas uniforme et les épaisses forêts de chênes du Djebel Chélia cèdent la place, vers le sud aux oliviers puis aux palmiers. 


Ces paysages merveilleux alliés aux vestiges archéologiques très importants des villes romaines du Nord, Timgad et Lambèse, font de cette région un des hauts lieux des sites de l’Algérie.
BATNA : Capitale des Aurès située entre Constantine et Biskra. A l’Est de Batna on découvre les Monts de Belezma plantés de cèdres. Un site remarquable au col de Telmet.
ZANA : Antique ruines Romaines, dont une église byzantine et un arc de triomphe.
LE MEDRACEN : Située à 37 km de Batna, Il y a un grand mausolée de tradition nord-africaine élevé

par quelque roi berbère au cours du IIIe siècle avant notre ère, antérieur au tombeau berbère de Tipasa. Sa structure architecturale est proche de la Bazina cylindro-tronconique de dimensions : 59 m de diamètre et 20 m de hauteur.

10 mars 2012

Le vieux Ksar de Taghit, témoin d'une histoire millénaire


Construit au XIe siècle, le vieux Ksar de la palmeraie de Taghit (situé non loin de Bechar) reste, malgré le poids des années, le témoin d'une histoire plusieurs fois millénaire.


Les historiens attribuent la construction de cet édifice ancien à au moins deux Saints de la région, Sid Slimane et Merabet Sid Ahmed, de la tribu des Amara, tous d'eux venus de l'oued du Sahel et de Séguia El Hamra. Le vieux Ksar qui domine toujours la cité de Taghit est bâti sur un plateau rocheux regardant la grande dune à l'Est et trônant sur le flanc droit de l'oued Zousfana et sa palmeraie, en contrebas. Merouane Taghiti, architecte et guide des lieux, affirme que sa construction fut l'oeuvre de l'un de ses lointains aïeux.

Selon ses explications, le village fortifié regroupe quelque 120 maisons, aujourd'hui inhabitées et dont la dernière des 60 familles installées ici avait quitté les lieux seulement en 1991.


Si le vieux Ksar continue de défier la patine du temps, c'est à cause des nombreuses restaurations dont il a fait l'objet et qui le maintiennent dans son aspect originel grâce à l'utilisation de matériaux d'origine. Les maisons et les remparts du Ksar sont faits de mottes de terre extraites de l'oued lesquelles, mélangées à de la paille, forment un matériau résistant aux aléas de la nature.


Un historien français présente le village fortifié comme étant "bâti sur la pointe de l'éperon rocheux qui tombe à pic sur l'Oued Zousfana et les habitations aux murs de toub croulants y sont groupés dans un enchevêtrement inextricable".


Dans les années 1950, selon ce témoin privilégié, l'accès à l'intérieur des lieux se fait par une porte basse entraînant le visiteur "dans un dédale de ruelles étroites qui se faufilent entre les maisons, montant, descendant, se tordant curieusement, changeant brusquement de direction selon les caprices du sol et la fantaisie des bâtisseurs". "En maints endroits, la roche affleure formant de larges surfaces polies et glissantes, où le pied ne doit s'aventurer qu'avec précaution", décrit-il encore. Aujourd'hui, ce lieu historique est devenu un "objet" touristique que les touristes ne ratent sous aucun prétexte. Alentour, sont installées des boutiques proposant des produits de l'artisanat local.


Un des formateurs encadrant la 5ème université de la Copeam (Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen), qui s'est tenue récemment à Taghit, écrit dans un document à propos du Ksar qu'on y "flâne avec beaucoup de plaisir dans les ruelles étroites", et qu'on s'y "plait à imaginer la vie telle qu'elle s'organisait à travers ces ruelles couvertes, à découvrir ces petites places et les bancs qui parfois jalonnent la rue résonnent encore de longues palabres des hommes" d'alors.

Les maisons du Ksar, "loin d'être rudimentaires, développaient un certain confort", dit l'architecte, pour qui les matériaux utilisés pour bâtir ces maisons assurent chaleur en hiver et fraîcheur en été.


13 décembre 2011

Bou Sâada, La Cité du Bonheur


(...) L’écrivain Paul Eudel relata son équipée personnelle en 1904, et sa joie d’apercevoir, au bout de la route, « comme le retour à la vie », Bou-Saâda.

Son nom arabe signifie « le père du bonheur » ou « cité du bonheur ». Elle est en quelque sorte un musée du Sahara et des Hauts-Plateaux, dont elle renferme tous les éléments », offrant « une synthèse de vie quasiment saharienne », une « carte postale du désert », avec « tout ce qu’il faut pour conjuguer l’illusion et l’authentique », expliquent les guides touristiques.


En l’occurrence, une ville bâtie sur une hauteur, un amphithéâtre, un véritable cirque entouré à sa base par des jardins de palmiers. Un ksar typique sur une belle terrasse, une île de verdure au milieu d’un océan de sable, qui se découpe sur « la croupe des montagnes bleuâtres dont les pieds s’enfoncent dans les sables brûlants du Hodna ».

Le ksar lui même est divisé en plusieurs quartiers correspondant aux sept principales fractions de tribus sahariennes, avec les classiques maisons de toub encloses de hauts murs et toutes surmontées d’une terrasse. 


L’oued coule à ses pieds dans un lit profondément encaissé entre des berges qui enchantèrent Maupassant : «  Le vallon de Bou-Saâda qui amène la rivière aux jardins, est merveilleux comme un paysage de rêve. Il descend plein de dattiers, de figuiers, de grandes plantes magnifiques, entre deux montagnes dont les sommets sont rouges (…) Le fleuve, le long de ce ravin, court et chante (…) ». 


C’est là que des dizaines de peintre s’extasièrent également, et en particulier que Charles Dufresne esquissa à l’aquarelle ses impressions éclatantes de la palmeraie.


17 août 2011

Sur la route des Oasis ... Touggourt

   Touggourt se trouve au nord du Grand Erg Oriental (région des dunes). 
 
 C'est une ville saharienne qui mérite une halte pour découvrir ses vieux ksour, son cimetière avec ses quatre qobbas (coupoles) avec son mausolée des rois qui ont régné dans la région pendant des siècles. 

C'est encore à Touggourt qu'on peut admirer l'immense palmeraie qui enchante les visiteurs avec son vert flamboyant et la sérénité qui se dégage de ce paradis sur terre.

16 août 2011

Sur la route des Oasis ... Kenadsa

   Kenadsa, la ville de la Zaouia,des Marabouts et des Artistes.
Sur la route de Djorf Torba, Kenadsa est une incontournable escale de la vallée de la Souara qui mérite d'être visitée pour découvrir la ville des mines de charbon et ses authentiques ksour. 

Elle était à l'origine, le siège de la zaouïa de la confrérie des Ziani, fondée par Sidi Mohamed Ziane.
Kenadsa dont l'empreinte religieuse est très apparente dans la ville, est fière de compter parmi ses édifices religieux la mosquée El Atik fondée par Ahmed Abderrhmane au XVIIe siècle.

14 août 2011

Timimoun, l'Oasis Rouge

Timimoun est la capitale de la région du Gourara, surnommée la Flamboyante, en bordure du grand erg occidental saharien, oasis rouge couverte de hauts palmiers nourris au goutte à goutte par le ruissellement précis des antiques fogaras.

Timimoun est née d’une rencontre magique : l’affleurement de très anciennes nappes d’eaux souterraines, et la forte pente bordant l’immense plateau du Tadmait à l’extrémité duquel elle est construite, dominant le déferlement des premières dunes de cette immense mer de sable que constitue le grand erg occidental du Sahara...
 
Le génie des hommes du désert a ensuite fait fructifier cette situation géologique exceptionnelle : un réseau de captage des eaux souterraines a été conçu, qui les conduit précisément jusqu’au bord du plateau, où une astucieuse répartition en assure le partage équitable et optimal. 

De minuscules canaux dirigent vers chaque parcelle de terrain, vers chaque terrasse aménagée, vers chaque jardin, cette eau précieuse et rare qui soudain fait verdir le sable rouge.

Contre le réchauffement climatique : 
                               le développement durable

C’est dans cet esprit que se développent aujourd’hui des infrastructures hotelières légères, conçues en accord avec les moyens et les besoins de l’Oasis, de manière à accueillir les touristes venus à la découverte de cette région du Gourara dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

Elles viennent compléter le potentiel du vieil hôtel Gourara dessiné et construit par l’architecte Fernand Pouillon, qui se fond dans la Palmeraie tout en offrant sur la vallée sèche et le moutonnement infini du désert une vue à couper le souffle.

Timimoun sera vous recevoir, dans une vieille tradition d’hospitalité et de respect mutuel, des voyageurs désireux de découvrir un mode de vie, un patrimoine, un habitat, des richesses naturelles et humaines à la fois, le tout dans un équilibre subtil entre nature, culture, populations d’origines croisées...

Elles viennent compléter le potentiel du vieil hôtel Gourara dessiné et construit par l’architecte Fernand Pouillon, qui se fond dans la Palmeraie tout en offrant sur la vallée sèche et le moutonnement infini du désert une vue à couper le souffle.

Timimoun sera vous recevoir, dans une vieille tradition d’hospitalité et de respect mutuel, des voyageurs désireux de découvrir un mode de vie, un patrimoine, un habitat, des richesses naturelles et humaines à la fois, le tout dans un équilibre subtil entre nature, culture, populations d’origines croisées...

13 août 2011

Biskra . . . L'Eden Algérien

Biskra est nommée « la Reine des Zibans » ou « la perle du Sahara ».

Biskra est connue durant la période romaine sous l’appellation de Vescera signifiant escale ou carrefour d’échanges commerciaux. Puis cette dénomination évolue au gré des périodes et des circonstances en oued el Qadr, en référence à l’actuel oued zarzour, Biskra demeure ce symbole éternel qui la rattache à la région des zibans, signifiant en berbère les oasis.

Elle est une oasis, cernée par deux millions de palmiers, située aux portes du Grand Sud. Carrefour entre le nord et le sud, elle est l’accès obligé par lequel transitent tous ceux qui veulent rejoindre le Sahara.

Avec le passage des différents peuples et civilisations dans cette région, la ville de Biskra s'est appropriée un style et une allure originale et vivante.
Elle reste, sans doute, un berceau éternel pour les civilisations, et un centre de rayonnement culturelle. Son large histoire amble fera pour toujours une grande partie de l'histoire algérien et nord africain.


Biskra est l'une des villes les plus visitées dans la région. Grâce à son patrimoine touristique, ses paysages saints, son climat pure, l'artisanat traditionnel et historique, les nombreux hammam et centres
géothermales anciens, sans oublier la meilleur qualité de ses dattes bien sure. 

Les dattes de Biskra sont exportées dans plusieurs pays du Monde : le Canada, l'Europe, les États Unis d'Amérique. Des bananiers sont cultivés dans la région. Le sel est exploité dans la région de Biskra.

Les Hammams - sources géothermales

Le mot hammam est d'origine turque. le hammam, à la différence du sauna, est un bain de chaleur fortement humide, dont la température idéale se situe entre 40° et 50° et dont l'hygrométrie est portée à saturation.

Les magnifiques hammams de Biskra font rêver avec leurres vastes salles carrelées et au décors somptueux relié au oasis. 


On trouve à Biskra plusieurs hammams et sources géothermale réputées et connues au niveau national et mondial par leur effets de guérison. 

Hammam Salhine a été construit par les romains sur une sources minirale à quelques km de la ville.

Son ancien site existe jusqu'à aujourd'hui. La forme du volcan qui se trouve à proximité de la source attire les visiteur et les curieux toujours.



L'Eden Algérien ! ! !