nous ALGERIE, Terre d'Afrique: Musée
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27 avril 2012

Le musée national des antiquités d'Alger


Le musée national des antiquités est le plus ancien musée d’Algérie. Son contenu historique et archéologique témoigne que la terre d’Algérie est sans doute l’une des plus riches du bassin de la méditerranée. Il représente toutes les périodes et tous les détails de l’existence du pays depuis ses origines les plus reculées jusqu’à nos jours.   

L’idée de la construction d’un musée pour les collections antiques revenait à Mr Berbrugger premier conservateur,en 1838, dont il leur réserva une pièce spéciale dans la caserne des janissaires, rue Bab-Azoun et l’annexer à la  bibliothèque qui ouvrit ses portes en1835. En 1845 il obtint une dizaine de chambres au Palais de la Djenina.Les objets furent transférés et exposés ensuite  en 1848 dans des pièces voûtées, du bas d’une maison mauresque qui fut démolie en 1862, lors des travaux de fortifications.En 1863, le Musée  est installé dans le Palais de Mustapha Pacha, rue de l’Etat Major (le musée occupe le rez-de-chaussée et l’une des salles du second étage, le premier étage est réservé à la Bibliothèque).En 1896, des épaves d’une exposition permanente d’objets d’art musulmans furent jointes aux collections d’art antique et émigrèrent sur les hauteurs de Mustapha, dans un bâtiment construit à cet effet dans un jardin botanique nommé le parc de la liberté inauguré le 19 avril 1897. Des salles nouvelles furent adjointes au noyau primitif, et grâce au savant Stéphane Gsell elles ne tardèrent pas à se meubler. Le musée s’enrichit notamment par l’acquisition de la collection Ben Aben à la suite d’une exposition organisée à Alger en 1905.
Les collections d’art islamique ont été transférées et réexposées dans un nouveau  bâtiment  inauguré à l’occasion de la journée mondiale des des musées le18 mai 2003. 

Salles d’exposition 

Section antique : Le visiteur en parcourant ce musée peut suivre dans l’espace et dans le temps les grands courants des civilisations qui se sont succédées en Algérie (l’époque libyco et numide, punique, romaine, vandale et byzantine).

Le vestibule : Au quatre coins du vestibule sont exposés quatre moulages de statues : deux divinités, Bacchus et Cérès, un magistrat municipal romain et l’impératrice Faustine la première.Au dessus de la porte menant à la cour, un tableau de mosaïque représente un thème chrétien : le bon pasteur. 

03 février 2012

Musée Ahmed Zabana (Oran)

Le musée Ahmed Zabana d'Oran (ex-Demaeght) est créé en 1885 par une Société savante dénommée à l’époque, Société de géographie et d’archéologie de la province d’Oran.

Historique
L’idée de la création d’un musée dans la ville est venue au commandant Demaeght (archéologue et épigraphiste), qui réunit en 1882 divers objets qu’il a répartis en trois sections : Numismatique (13 pièces),antiquités romaines et africaines (16 pièces), histoire naturelle, auxquels s'ajoutent dès l'ouverture du musée les deux superbes mosaïques romaines de Portus magnus déplacées du site du "Vieil Arzew", commune de Saint-Leu (Bethioua): la grande mosaïque en quatre tableaux, et la petite représentant le départ de Bacchus 
vers les Indes.

22 octobre 2011

Musée national du Bardo


Créé en 1930, Le Musée de Préhistoire et d'Ethnographie d'Alger, communément dénommé « Musée national du Bardo », a mis plus d'un quart de siècle avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui : célèbre dans le monde spécialisé par ses collections sur la préhistoire et la protohistoire, sur l'ethnographie rurale, urbaine et plus particulièrement saharienne.
Imaginons un seul instant que l'intérêt des collections qui sont présentées dans ce musée était moindre, ce qui est loin d'être le cas. Eh bien, la visite de ce musée qui tire son nom de l'espagnol Prado, signifiant
 « jardin, prés » 'imposerait quand même, 
ne serait-ce qu'en raison du cadre choisi.

D'abord, par son implantation dans le site (l'ancien Fahs de l'Alger précolonial, dans une verdure luxuriante, face au magnifique panorama de la Baie d'Alger) qui offre le spectacle d'une rare harmonie entre la nature et la culture. Ensuite, par la valeur architecturale du bâtiment, de style « hispano-mauresque » (une villa appelée « djenane », bâtie autour de patios intérieurs, avec pièce d'eau, s'accompagnant de jardins privés), une de ces résidences d'été fréquentées jadis par deriches habitants des palais de la Casbah et que les Fromentin et Delacroix se sont fait un plaisir d’évoquer dans leurs tableaux.

Quand au contenu du musée, il étale la variété et la richesse d'objets témoins de la profondeur de notre champ historique et de la diversité de nos sources culturelles (vestiges de Ain H'nache, ceux de Tighenif ainsi que les gravures et les peintures rupestres du Tassili, etc.) qui donnent la mesure de la c o n t r i b ution de l'Algérie à la généalogie de l'humanité. Il faut dire, en l'occurrence, que les peintures rupestres, qui renvoient pratiquement aux premiers pas de l'écriture humaine, témoins sèculaires d'une civilisation ancienne, sont une véritable bibliothèque sur pierre. 
Ou, si l'on préfère, les premières archives de l'humanité. Pour tout dire, le Musée national du Bardo recèle de véritables trésors d'archéologie et d'ethnographie qui renseignent non seulement sur l'histoire multimillénaire de notre pays, mais aussi sur celle de l'humanité toute entière. Tous les âges de la terre y sont représentés, ce qui le classe parmi les musées les plus importants au monde.

23 août 2011

Le Musée National des Beaux-Arts d'Alger


    Le Musée national des beaux-artsL d'Alger est, avec ses 8 000 œuvres, ses quelques 800 sculptures et ses 1 500 estampes conservées, le plus grand musée d'art du Maghreb et d'Afrique.
La colline boisée du quartier du Hamma au cœur d’une végétation généreuse face à la majestueuse baie d’Alger et à la perspective verdoyante du Jardin d’Essai

le musée national des beaux-arts est environné de plusieurs sites du patrimoine monumental d’Alger tels la Villa Abd-El- tif, demeure ottomane du XVIIème,  la grotte Cervantès ou encore la fontaine du Hamma, largement immortalisée par les peintres-voyageurs et les écrivains ; le sanctuaire des martyrs (MAQAM ECHAHID) couronne de sa haute stature cet ensemble culturel de l’est de la capitale qui s’étend jusqu’à la Bibliothèque National 

Sa collection, qui peut être aujourd’hui encore considérée comme la plus importante pour l’art ,en Algérie et sur le continent africain, voire dans le monde arabe, renferme en plus des œuvres peintes, des dessins, gravures et estampes anciennes,  un bel ensemble de sculptures, de mobilier ancien et d’art décoratif, céramique, verrerie, ainsi qu’ une collection de numismatique. 

La constitution de cet ensemble est le résultat d’achats conséquents qui furent réalisés dans la première moitié du XXème s auprès des plus grandes galeries d’art internationales, d’achats aux artistes et aux  collectionneurs.
Le Musée National des Beaux-Arts qui occupe une superficie construite de plus de 4000m2, à laquelle s’ajoute autant de jardins, se déploie sur trois niveaux d’exposition

1.   Le rez-de-chaussée, entrée principale du musée, actuellement en restauration, et qui devrait abriter les expositions temporaires et thématiques.
2.  Le premier niveau ou Galerie des Bronzes, belle perspective rythmée par la statue de Bourdelle,  l’« Héraklès archer ».
3.  Le second étage, qui renferme la collection permanente historique, la bibliothèque et le Cabinet des Estampes, s’organise autour de jardins suspendus en Pergola.
4.   Un étage intermédiaire renferme enfin, des espaces de convivialité et de loisirs :une terrasse panoramique, une salle de lecture, un espace cafeteria, et des ateliers pédagogiques 
          5. La collection dite « historique » concerne le fonds le plus ancien du musée ; débutant à la fin du 14ème  l’exposition chronologique permet de parcourir six siècles d’histoire de l’art, illustrant ainsi la plupart des grands mouvements artistiques qui ont vu le jour en Europe, des primitifs au XVIIème flamand, français et italien, le XVIIIème s. étant quant à lui, bien illustré par la nature morte française et hollandaise , le clair-obscur d’inspiration caravagesque, le portrait de cour et le paysage rustique ; la période la mieux représentée dans ce parcours, demeure sans conteste le XIXème , ce siècle riche en mouvements artistiques qui devaient décider de la mutation moderne de l’art ; depuis 2007, deux nouvelles salles abritent l’art orientaliste depuis le XVIIIème jusqu’aux créations inspirées par l’Algérie à partir de la seconde moitié du XIXème s . Ces salles portent le nom de deux grands maîtres de l’art algérien contemporain, Mohamed Temam et Mohamed Louaïl. 

Hormis l’espace qui abrite au second étage, les œuvres des premières générations de peintres algériens, Yellès Bachir, Hemche Abdelhalim, Bouzid Mohamed, Mesli choukri, Issiakhem M’Hamed, le Musée National des Beaux-Arts a par ailleurs consacré une grande partie de son premier étage à l’art algérien du XXème s, tandis que le Cabinet des Estampes renferme un des joyaux de la collection : les miniatures de l’artiste algérien Mohamed RACIM,  considérées comme trésor national.


Le musée renferme d’autres collections qui lui confèrent une originalité propre : c’est le cas notamment avec le fonds dit de « l’Ecole d’Alger » qui réunit la création artistique des peintres d’origine étrangère natifs d’Algérie et le « fonds art et révolution » offert par un grand nombre d’artistes du monde entier à l’Algérie à l’occasion de son accession à l’indépendance.

La Musée National des Beaux-Arts a d’autre part imaginé un parcours dédié à la sculpture, au sein de ses espaces extérieurs. La Pergola propose ainsi une superbe promenade - découverte des œuvres sculptées tandis qu’en contrebas, sur la terrasse panoramique, d’imposants  moulages historiques retracent l’histoire de la sculpture universelle à l’intention du jeune public. 

source : musee-beauxarts.dz