nous ALGERIE, Terre d'Afrique: Traditions
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27 juillet 2013

La Sebiba, fête culturelle Touarègue

La Sebiba est une fête tribale Touarègue qui a lieu chaque année à Djanet dans le sud de l’Algérie selon le calendrier lunaire musulman ; elle se déplace donc tous les ans de dix jours. La grande majorité des voyageurs sahariens quitte l’oasis de Djanet sans même connaître l’existence de la Sebiba. Pourtant, se rendre à Djanet pendant la fête et y assister, représente un véritable voyage à part entière à la rencontre de la culture Touarègue.


03 juin 2013

Le Binouar Staifi (Robe Traditionnelle de Sétif).


C’est la robe traditionnelle des sétifiennes , caractérisant l’habit féminin de toute la région de Sétif . L’étymologie de ce terme n’est pas bien connue. 
Pour certains il dériverait du mot " peignoir" et pour d’autres  c’est  la transcription  du  mot  arabe  dialectal " bi nouar ", c’est à dire " avec des fleurs ".

Il s’agit d’une robe ample et large, dépourvue de manches , avec une certaine échancrure au niveau de la poitrine.Elle est en général perlée et avec des paillettes et comprenant la dentelle .

Le top du top de ce binouar s’appelle "Charb Ezdaf ".

C’est l’habit incontournable du trousseau de la jeune mariée sétifienne


05 décembre 2012

La blouza oranaise


La Blouza wahrania : la robe de la ville d'Oran et d'une grande partie de l'Oranie.

Elle se compose en une robe dentellée ou en tissu et d'une sorte de long jupon qu'on appelle " jaltita " qui vient en bas et de la meme couleur que la robe.

Elle s'attache avec une ceinture, la mode est au ceinture en strass ou en tissu comme pour les caftan. La blouza est très prisée à Oran, le travail se fait au niveau du decolleté (ssder), le dos (dhar) et au niveau des bras, au dessus du coté des épaulettes. 

Perlée, à la broderies, broderie africaine, strass, kentil, beaucoup de matériaux peuvent etre utilisé pour confectionner la blouza. Elle se porte en demi manche, ou en manches trois quarts. Voyage à Oran, la ville du Rai, celle que l'on surnomme " la joyeuse " et la " radieuse" la ville de Sid el houari et du front de mer.. et que l'on surnommait avant " le petit paris".

Source : http://www.dziriya.net

04 décembre 2012

Un saint homme que l’on appelait Bel Abbés


II était une fois, un saint homme que l’on appelait Bel Abbés (le fils de Abbés), un descendant (chârîf) du Prophète Mohammed (sur Lui, la Bénédiction et le Salut d’Allah) par son grand-père, arrivé de Mekka (La Mecque) pour apporter la Par
ole d’Allah au Maghreb.
Bel Abbés avait accompagné à Tlemcen son père qui y enseignait à la médersa de la ville. C’est alors qu’Allah lui aurait donné l’ordre de porter sa Parole aux tribus de la plaine de la Mékerra : Amarnas et Ouled-Brahim, tribus arabes arrivées au Maghreb vers 1052 avec les Beni Hillal mais faisant partie de la confédération des Ma’qil.

Sa mission est un plein succès. En obéissant aux Lois d’Allah prêchées par Bel Abbés qu’on appelle alors le marabout Sidi Bel Abbés, les indigènes connaissent la paix et la prospérité.
Mais voilà que le Démon (qu’il soit lapidé) prend aussi les apparences d’un marabout et parvient à faire chasser Sidi Bel Abbés par les indigènes trompés par lui. Ce dernier doit se sauver et il se cache dans la forêt de Messer au sud de la ville actuelle.

30 novembre 2012

La légende des deux lionceaux aux origines de la ville d’Oran .


« Oran », « Wahrân », les origines du nom de la ville sont diverses et incertaines. Très peu de témoignages anciens existent sur sa signification.
D’après les linguistes, la langue d’origine du mot Wahrân serait le libyque, l’ancêtre des langues berbères actuelles.Son origine remonterait à la préhistoire (période néolithique).
Étymologiquement, il semblerait que le nom de « Wahrân » (Oran en arabe) vient du mot arabe « Wihr » qui veut dire Lion. Doublé, ce mot donne Wihrân ou communément appelée Wahrân وهران (deux lions).

29 novembre 2012

Le sceau à pain des algéroises d'autrefois


Autrefois toutes les grandes familles Algéroises possédaient un sceau pour marquer le pain.

A cette époque les femmes préparaient le pains chez elle. Elles envoyaient leurs pains à cuire dans le
 four du boulanger.

Mais pour reconnaitre leurs pains parmi tant d’autres après la cuisson, elles utilisaient cet objet en bois sculpté à la base, comme sur le pourtour, qui était appuyé sur le centre du pain et sur le coté conique, autour du cercle ainsi formé.

Les sceaux avaient des différents dessins afin que chaque famille reconnaisse son pain.

27 novembre 2012

La gandoura constantinoise


La robe Fergani est une longue robe qui provient de l’empire perse. Un savant mélange entre le savoir-faire ottoman et la confection typiquement algérienne.

La robe Fergani, fer de lance de la ville de Constantine en Algérie est la tenue tr
aditionnelle constantinoise, un véritable œuvre d’art brodé de fil d’Or.

La gandoura constantinoise communément appelée robe Fergani ou el Ksentiniya ou Gandoura Fergani est la tenue traditionnelle de la ville de Constantine. 

Cette robe réalisée en velours est richement brodé au fil d’Or que l’on appelle aussi Fetla et Medjoud, cette robe algérienne est la preuve du grand savoir-faire des artisans couturiers constantinois, révélant ainsi de toute la beauté de la femme maghrébine .


07 juillet 2012

Tradition : Le Haik


Dans une ruelle d’Algérie, on croise souvent des silhouettes blanches se faufilant, de manière gracieuse, au milieu de la foule, nous rappelant ainsi notre identité et notre histoire, c’est le haïk…
Cette étoffe, symbole de pudeur et de noblesse, tenait et tient toujours une grande place dans notre société. Ce vêtement se porte de différentes façons selon les régions et se caractérise par une grande sobriété, à la différence des vêtements portés pour les fêtes à l’intérieur d’une grande richesse (karakou, blouza, fergani ou encore la chedda).
Appelé Haïk, Hayek, ce voile blanc avait un aspect pratique non négligeable. A l’époque, il préservait la blancheur de la peau de la femme qui pouvait également cacher ses bijoux et éloigner ainsi le mauvais oeil. Il permettait aussi à la bourgeoise de se démarquer car, en le portant, elle affichait son rang social élevé.

03 juillet 2012

Le chaâbi algérien


Le chaâbi algérien né à Alger au début du xxe siècle. Šaʿabī signifie « populaire » en arabe (شعب, šaʿab, « peuple »), c'est l'un des genres musicaux les plus populaires d'Algérie.

Origine et signification
En parallèle du Medh (chant religieux) qui est l'ancêtre du Chaâbi, Alger, possédait déjà un autre genre musical populaire très élaboré qu'on appelle Aroubi et qui puise ses modes dans la musique arabo-andalouse.
Au temps de Cheïkh Nador, il y avait une pléiade d'artistes Meddah (interprète du Medh) tels que Mustapha Driouèche, Kouider Bensmain, El Ounas Khmissa, Mohamed Essafsafi, Saïd Derrar (le concurrent de Cheïkh Nador), Ahmed Mekaïssi, Saïd Laouar, Mahmoud Zaouche. On a souvent tendance à occulter les noms de ces pionniers car ils n'ont malheureusement pas enregistré de disques et on n'a retenu de leur art que quatre enregistrements de textes " profanes" du meddah Malek Saïd qui datent de 1924 et qui sont toujours conservés jalousement par la Radio Algérienne. Au début du vingtième siècle, existait déjà une tradition dans les fumeries de la Casbah qui consistait à interpréter des istikhbardans les modes sika et sahli tout en s'accompagnant d'un guember (guembri). À l'origine, les chants sacrés du medh étaient accompagnés par le son des instruments à percussion et des instruments à vent.

19 juin 2012

Magie du Sahara . . . Proverbes Touaregs



- " Homme, bois de l'eau pour te rendre beau, regarde le ciel pour devenir grand. "


- " Ne t'engage jamais que pour la moitié de ce que tu peux tenir. "


- " Au bout de la patience, il y a le Ciel ! "


- " Même le désert n'est jamais totalement désert. "

- " Si tu ne sais pas où tu vas, tu risques de mettre longtemps pour y parvenir ! "

- " Le combat que tu ne peux mener, fais-le avec le sourire. "

- " Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres. "




07 juin 2012

C’est quoi la chedda ?


La chedda est une tenue traditionnelle de Tlemcen spécialement mais aussi Mostaganem, elle est porté partout en Algérie mais spécialement dans l’ouest du pays notamment Oran.


Considéré comme la tenue de la princesse algérienne, la chedda Tlemcenia se compose de caftan traditionnel est fait en général de velours brodé de fils d’or et de perles de cultures, festonné de colliers qui la couvre en lui donnant un charme exceptionnel, et de meskia de graffaches.

Le costume contient aussi d’autre accessoires comme les khorsa et c’est des grandes boucles d’oreilles qui sont suspendues a une calotte brodée de fil d’or, qui se met sur la tête avec une chechia brodé sur la quelle est noué un foulard brodée de fils d’or aussi et posé dessus un zerrouf ou couronne et le djebin une sorte de bandeau en perles.

La chedda de Tlemcen est ma tenue traditionnel la plus chère et riche des tenues traditionnel algérienne a cause de sa complexité de son sur-chargement de bijoux et accessoires.


Source : www.douniamag.com

06 juin 2012

Femme nomade, alentours de l'Assekrem

Nomade des Kel Ahaggar, rencontrée au bord d'un point d'eau. Elle porte sur le visage du pollen d'une graminée locale pour protéger son visage du soleil et du froid mordant de l'hiver.


07 mai 2012

Tradition : Pratiques ancestrales dans les Aurès. Des métiers et des hommes



Encore une fois, l’espoir vient du douar. Des métiers séculaires, qu’on a cru morts et disparus, semblent avoir trouvé refuge dans les zones les plus éparses, dans l’arrière-pays des Aurès. Ce n’est certainement pas par choix encore moins par confort, mais plutôt par nécessité, voire pour la survie.



Les habitants des zones rurales, pour moult raisons, n’ont pas abandonné des métiers dits archaïques qui semblent ne plus faire vivre : le faucheur (amjar), le laboureur (akraz), le semeur (amuzzi) et bien d’autres qui depuis une dizaine d’années semblent revenir, pour échapper à un trépas certain, surtout depuis que des artisans, des forgerons, des tisserands… ont repris du service.  
Aussi bien dans la vallée Ighzar à Melal à Oued Abdi ou encore dans la vallée de Belezma ou les hauteurs de Markunda, ces artisans ont fait de la résistance pour sauver, peut-être sans se rendre compte, un savoir-faire plurimillénaire et un moyen de création de richesse, qui s’est transmis de génération en génération dans les conditions les plus pénibles. à Sefiane (commune de N’gaous), la cueillette des olives se poursuit pour le deuxième mois consécutif. L’olive de table n’est plus disponible, par contre les oléiculteurs de la région viennent à peine de commencer la seconde récolte, celle des olives destinées au moulin à huile (huile d’olive) et la récolte est qualifiée d’excellente. 

28 avril 2012

Artisanat


Une sacoche de haut dignitaire religieux conçue et fabriquée dans un atelier de Tlemcen, Algérie, datée 1244 de l'hégire, soit 1828. 

Cette sacoche est tout à fait exceptionnelle de part la qualité de son travail. 
La broderie de fils métalliques dorés est d'un niveau technique quasi inégalé dans le reste du continent Africain et même en Europe. 
Le dessus est orné de motifs floraux, sur la bande supérieure figure une inscription dédicatoire. 
En ouvrant le rabat supérieure, à son verso, figurent deux inscriptions. 

Celle de gauche date l'oeuvre de 1244 de l'hégire et donne le nom de celui qui a fabriqué cette oeuvre: Raffieh La'alan. Sur un second rabat figure une inscription : fabriqué à Tlemcen (Omila Tlemcen).
Sur un troisième rabat est mentionné le nom du récipiendaire Mohamed Ben Ziddane. 

Enfin, sur le dernier panneau est représenté une inscription : Sheikh Mohamed Ben Abdullah

27 avril 2012

Bracelet Jaseran ou Jaseron. Des origines algéroises patentées.


Au moyen-age les soldats portaient une cotte de maille nommée jaseran, ou jaseron, qui trahit son origine. On fabriquait en effet à Alger des cottes de maille annulaires de qualité.

D'ailleurs le mot latin de Jasarium, attesté dès le XIe, vient de l'arabe " Jaza'iri ", littéralement " originaire d'Alger ".

Dès le XVIe, on nomme jaseron (en joaillerie) une chaîne d'or à maille fine d'anneaux inspirée de la cotte de maille dont on fait des colliers et des bracelets. Aussi une femme élégante d'Alger, de Paris, de Rome ou d'ailleurs peut-elle aujourd'hui arborer des bracelet, chaines ou colliers dits jaserons.

11 avril 2012

La legende du macchabée du Djurdjura

Le Macchabée du Djurdjura est un cadavre d'un corps humain conservé à l'état naturel depuis des siècles au fond d'une grotte à l'abri des agents responsables de la décomposition. D'aussi loin que peuvent remonter les souvenirs des villageois des environs aucun, de ceux interrogés n'est en mesure de donner des précisions sur la présence du cadavre dans cette grotte  dènommée « Lghar n temdhint =Grotte de la ville » ou encore « Ifri Maareb = Grotte du Magreb» et grotte du Macchabée.   


Voici un récit, extrait d’un document de 1923.
La légende de la grotte du Macchabée du Djurdjura ou le trésor de KAROUN.
Sur la petite place du village d’ « El Korn », dont la pointe s’avance, comme un éperon aigu entre la route de Michelet et de Beni Menguellet, Amokrane le Khodja assistait placide et muet, à l’éveil du jour.
Le ciel palissant s’auréolait de lueurs brillantes du côte d‘Ait Hichem, et les cimes éloignés, émergeant des fonds obscurs de la nuit s’éclairaient des premières flèches du soleil. Partout les villages allongés sur les crêtes élevées, offraient à la caresse naissante de la chaude lumière du jour, les masses blanches et rouges de leurs maisons pressées et resserrées. Des gourbis d’El Korn, aux odeurs d’étable, commençaient à sortir avec de plaintifs beuglements, les petits bœufs adroits du Djurdjura, les chèvres mutines, passives et bêlantes, sous la conduite de jeunes bergers, de fillettes impubères et de vieilles femmes rabougries.

12 mars 2012

Le Malouf, musique classique algérienne


Le Malouf est une musique classique algérien héritière de la Musique arabe, basée sur un système de 24 Noubates, qui sont les règles théoriques et inchangées depuis la fin du IXème siècle, ces noubates se sont maintenues grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident.

Cette musique c’est implanté dans la culture de plusieurs grandes villes du Maghreb, Fez, Tlemcen, Alger, Constantine, Tunis, Annaba…

Basée sur des mélodies, elle a subie les influences des régions où elle était perpétuée, trois grandes écoles se sont distinguées celle de Tlemcen (se revendique de Grenade), celle d’Alger (se revendique de Cordoba), et enfin celle de Constantine (se revendique de Séville). Le mot Malouf vient du mot arabe MAALOUF (habitué), qui signifie habitué à la tradition, ou plus précisément ; fidèle à la tradition