nous ALGERIE, Terre d'Afrique: Ksour
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23 juin 2012

Béni Abbès et son histoire

Béni Abbès est une commune de la wilaya de Béchar, situé 250 km au sud-ouest de Béchar et à 1 200 km au sud-ouest d'Alger.
Pôle touristique aux portes du Grand Erg Occidental, la ville est également surnommée la Perle de la Saoura ou l'Oasis blanche.
Béni Abbès est bâtie sur une colline rocheuse sur la rive gauche de l'oued Saoura.
La ville est bordée au nord, à l'est et à l'ouest par le Grand Erg Occidental et au sud et au sud-ouest par la vallée de la Saoura.

05 juin 2012

L'Histoire du Ksar de Kenadsa (Bechar)


Au VII° siècle de l'hegire , un groupe Merrakchi vint s'installer à Zekkour ,douar sis à proximité de Béchar où vivaientles Ouled Azzi .Au bout de 18 ans , un différent éclata entre les Ouled Azzi et un esclave des Mérakchi nommé Messaoud, les Merrakchi prirent fait et cause pour leur esclave, furent expulsés de Zekkour et vinrent s'installer à Djorf Torba , sur la rive gauche du Guir, dans un ksar qui créèrent et dont on voit encore les ruines aujourd'hui.


Ils ne restèrent que peu de temps en ce lieu trop fréquenté par les moustiques et les hôtes de passages .Ils décidaient alors de regagner Kénadsa Ils trouvèrent là un petit Ksar appartenant aux Beni Hassen qu'ils agrandirent vers l'Ouest .

Les Merrakchi sous la direction de Sidi El-Hadj , développaient la maigre palmeraie existante et construisirent la mosquée dite de SIdi El-HADJ .Ceci se passait dans le courant du VIII° siècle de l'hégire. 



04 juin 2012

Kerzaz, la ville sainte du Sud-Ouest algérien


Située à 330 kilomètres au sud de Béchar, la localité de Kerzaz, plus connue par la zaouïa du saint patron Sidi Ahmed Ben Moussa, s’est imposée au fil du temps comme la ville sainte du sud-ouest algérien. Placée sous la protection des cheikhs de la zaouïa, cette cité du désert servait jadis de refuge aux nombreuses familles qui fuyaient les sempiternels conflits et querelles entre tribus et venaient s’installer dans ces lieux où la paix semble régner pour l’éternité.

De nos jours, trois ksour forment Kerzaz, promu chef-lieu de daïra en 1986. Le Megssem (nom signifiant emplacement au creux d’une vallée) regroupe l’ensemble des édifices publics communaux et de daïra. Les premiers arrivés à Kerzaz édifièrent un ksar au pied de la montagne dominante attribué à une tribu dite des « Ouled Mali ». Ksar Kerzaz, seconde agglomération, est à deux kilomètres du siège de la commune et se repartit en trois quartiers : « Matlaa », « Ksar Aassraf » et « Ksar El- Mourabitoun ». Ce dernier ksar conserve intacts aussi bien son cachet traditionnel que sa muraille et son enceinte.


10 mars 2012

Le vieux Ksar de Taghit, témoin d'une histoire millénaire


Construit au XIe siècle, le vieux Ksar de la palmeraie de Taghit (situé non loin de Bechar) reste, malgré le poids des années, le témoin d'une histoire plusieurs fois millénaire.


Les historiens attribuent la construction de cet édifice ancien à au moins deux Saints de la région, Sid Slimane et Merabet Sid Ahmed, de la tribu des Amara, tous d'eux venus de l'oued du Sahel et de Séguia El Hamra. Le vieux Ksar qui domine toujours la cité de Taghit est bâti sur un plateau rocheux regardant la grande dune à l'Est et trônant sur le flanc droit de l'oued Zousfana et sa palmeraie, en contrebas. Merouane Taghiti, architecte et guide des lieux, affirme que sa construction fut l'oeuvre de l'un de ses lointains aïeux.

Selon ses explications, le village fortifié regroupe quelque 120 maisons, aujourd'hui inhabitées et dont la dernière des 60 familles installées ici avait quitté les lieux seulement en 1991.


Si le vieux Ksar continue de défier la patine du temps, c'est à cause des nombreuses restaurations dont il a fait l'objet et qui le maintiennent dans son aspect originel grâce à l'utilisation de matériaux d'origine. Les maisons et les remparts du Ksar sont faits de mottes de terre extraites de l'oued lesquelles, mélangées à de la paille, forment un matériau résistant aux aléas de la nature.


Un historien français présente le village fortifié comme étant "bâti sur la pointe de l'éperon rocheux qui tombe à pic sur l'Oued Zousfana et les habitations aux murs de toub croulants y sont groupés dans un enchevêtrement inextricable".


Dans les années 1950, selon ce témoin privilégié, l'accès à l'intérieur des lieux se fait par une porte basse entraînant le visiteur "dans un dédale de ruelles étroites qui se faufilent entre les maisons, montant, descendant, se tordant curieusement, changeant brusquement de direction selon les caprices du sol et la fantaisie des bâtisseurs". "En maints endroits, la roche affleure formant de larges surfaces polies et glissantes, où le pied ne doit s'aventurer qu'avec précaution", décrit-il encore. Aujourd'hui, ce lieu historique est devenu un "objet" touristique que les touristes ne ratent sous aucun prétexte. Alentour, sont installées des boutiques proposant des produits de l'artisanat local.


Un des formateurs encadrant la 5ème université de la Copeam (Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen), qui s'est tenue récemment à Taghit, écrit dans un document à propos du Ksar qu'on y "flâne avec beaucoup de plaisir dans les ruelles étroites", et qu'on s'y "plait à imaginer la vie telle qu'elle s'organisait à travers ces ruelles couvertes, à découvrir ces petites places et les bancs qui parfois jalonnent la rue résonnent encore de longues palabres des hommes" d'alors.

Les maisons du Ksar, "loin d'être rudimentaires, développaient un certain confort", dit l'architecte, pour qui les matériaux utilisés pour bâtir ces maisons assurent chaleur en hiver et fraîcheur en été.


16 décembre 2011

Les Ksour du Haut Atlas Saharien


Historique de Ksour et leur localisation
Parcourus par les tribus nomades d'un peuplement très anciens ,du Sud-ouest, on dénombre les ksour de Figuig et ceux de du Haut Atlas saharien de l'Algérie. Les monts des ksour s'étendent de la frontière Algéro-Marocaine (la région d'Aïn-Sefra) jusqu'au Djebel Amour à l'est. L’origine des ksour remonte à l'histoire des Berbères qui menaient la vie de pasteurs dans les hautes plaines, dans quelques sites du centre de l'Atlas. Privilégiés par leur ressources en eau et la fertilité de terres. D'autres menaient la vie d’agriculteur sédentaire. Ces ksour datent environ du 1er au 2ème siècle avant J.C, une extension progressive jusqu'à l'Atlas Saharien ,et dans le nord du Maghreb vers la fin du IIe siècle selon Ibn Khaldoun,en fait mention dans son histoire des Berbères à propos de la poursuite du Sultan Abdalwadide de Tlemcen par le Sultan Abdelaziz en 1370.

Le Fonctionnement de Ksar
Restitué à l'échelle du territoire, le ksar fonctionnait dans une structure basée sur le travail du jardin en palmeraie et sur les grande voies d'échange commerciale ente l'Afrique subsaharienne et la Méditerranée. En plus des activités internes, le territoire Ksourien avait pour fonction l'acheminement des échanges intercontinentaux. Vers une époque plus récente, la notion d'hiérarchie dans le territoire est dans la centralité inter-ksour : La Zaouïa. Les ksour gardent un rôle très actif du fait qu'ils représentent une solution économique pour l'habitat.

Description des ksour
Le ksar du Haut Atlas saharien affecte généralement la forme d'un rectangle, les habitations en double niveau (Rez de Chaussée et 1er  niveau) composent ses maison; au principe socioculturelle des habitants du Ksar, le 1 er niveau et réservé  à l'élevage de moutons et le second niveau (EL MASRIA) est réservé aux invités, parfois d'autres chambres s'y ajoutent (cuisine , Dokane..).


Ces habitation ont des façades sur les ruelles qui forment des promenoirs ,ces ruelles mi-couvertes ,servent tout à la fois de protéger le promeneur contre le soleil, et le moyen de défense contre la désertification. Percées de petites et rares fenêtres, les façades extérieures prennent jour sur les jardins qui forment les périphériques de ksar et dans lesquels poussent des palmiers arrosés par l'eau des sources du voisinage. Le climat de la région est d'une pureté incomparable, les hautes montagnes, la grandiose et la beauté du paysage donnent au Ksour un cachet très particulier.

13 décembre 2011

Bou Sâada, La Cité du Bonheur


(...) L’écrivain Paul Eudel relata son équipée personnelle en 1904, et sa joie d’apercevoir, au bout de la route, « comme le retour à la vie », Bou-Saâda.

Son nom arabe signifie « le père du bonheur » ou « cité du bonheur ». Elle est en quelque sorte un musée du Sahara et des Hauts-Plateaux, dont elle renferme tous les éléments », offrant « une synthèse de vie quasiment saharienne », une « carte postale du désert », avec « tout ce qu’il faut pour conjuguer l’illusion et l’authentique », expliquent les guides touristiques.


En l’occurrence, une ville bâtie sur une hauteur, un amphithéâtre, un véritable cirque entouré à sa base par des jardins de palmiers. Un ksar typique sur une belle terrasse, une île de verdure au milieu d’un océan de sable, qui se découpe sur « la croupe des montagnes bleuâtres dont les pieds s’enfoncent dans les sables brûlants du Hodna ».

Le ksar lui même est divisé en plusieurs quartiers correspondant aux sept principales fractions de tribus sahariennes, avec les classiques maisons de toub encloses de hauts murs et toutes surmontées d’une terrasse. 


L’oued coule à ses pieds dans un lit profondément encaissé entre des berges qui enchantèrent Maupassant : «  Le vallon de Bou-Saâda qui amène la rivière aux jardins, est merveilleux comme un paysage de rêve. Il descend plein de dattiers, de figuiers, de grandes plantes magnifiques, entre deux montagnes dont les sommets sont rouges (…) Le fleuve, le long de ce ravin, court et chante (…) ». 


C’est là que des dizaines de peintre s’extasièrent également, et en particulier que Charles Dufresne esquissa à l’aquarelle ses impressions éclatantes de la palmeraie.


05 décembre 2011

Le K'sar d'El Goléa

H.Duveyrier (séjour à El-Golea en 1859), fait remonter l'édificationdu K'sar aux Garamantes entre le 9ème et 10ème siècle. D'autres aux Zénertes, agriculteurs laborieux, qui auraient donné au K'sar son premier nom de "Taourirt" (colline en tamazight) : "La Protégée". 


Petite histoire : ''En ce temps donc "Taourirt" (colline en tamazight) était gouvernée par une reine, Sultane d'El-Golea, qui comme celle de tous les contes était, dit-on, d'une grande beauté Intelligente et énergique, elle habitait au sommet du K'sar, protégée par la dernière enceinte, préférant son existence solitaire aux agréments et aux servitudes de la vie matrimoniale !!!Or, il advint que son voisin, le Sultan du Maghreb, (c'est à dire du Maroc, pays du couchant) s'éprit d'elle, à la suite du portrait que lui en firent des caravaniers qui avaient eu le privilège d'approcher la Sultane !!!


Ainsi que le prince de la fable, le Sultan amoureux dépêcha auprès de l'objet de ses vœux ses meilleurs ambassadeurs porteurs de riches présents Ceux-ci ayant été éconduits et ceux-la repoussés, le prétendant malheureux vint, à la tête d'une nombreuse armée mettre le siège devant "Taourirt" (colline en tamazight).Le village et sa reine, confiants dans la solidité des murailles et l'abondance des victuailles, ne doutèrent point de lasser, un jour ou l'autre l'insolent Marocain !!!Mais le Sultan, homme tenace comme tous les Berbères, assiégea le K'sar, et de ce jour, laissa le temps faire son œuvre. Au bout de plusieurs mois la confiance des assiégés fût ébranlée : les provisions allaient manquer !! 

C'est alors, qu'en souveraine aviée la Sultane de "Taourirt" (colline en tamazight) résolut de recourir à un stratagème :Un jour, les assiégeants virent apparaître sur la plus haute muraille des linges éclatants de blancheur que l'on mettait à sécher. En même temps, les défenseurs jetèrent par dessus les remparts, d'appétissantes galettes, pendant que la porte extérieure, un instant entr'ouverte, livrait passage à une grosse chèvre poussée par une vieille femme. Le Sultan comprit le langage de ces symboles : Vois ! Nous avons de l'eau en abondance puisque nous l'utilisons pour laver notre linge ! 
Crois-tu que nous oserions gaspiller notre blé si nous en étions à court ! Quant à la viande, elle ne nous fait pas défaut puisque nous t'offrons une de nos plus belles chèvres !! La vieille femme confirma le langage des choses. Le Sultan persuadé qu'il ne réussirait jamais à réduire "Taourirt" (colline en tamazight) par la famine leva le camp est rentra dans son pays. La reine avait sauvé son K'sar.


17 août 2011

Sur la route des Oasis ... Touggourt

   Touggourt se trouve au nord du Grand Erg Oriental (région des dunes). 
 
 C'est une ville saharienne qui mérite une halte pour découvrir ses vieux ksour, son cimetière avec ses quatre qobbas (coupoles) avec son mausolée des rois qui ont régné dans la région pendant des siècles. 

C'est encore à Touggourt qu'on peut admirer l'immense palmeraie qui enchante les visiteurs avec son vert flamboyant et la sérénité qui se dégage de ce paradis sur terre.

14 août 2011

Timimoun, l'Oasis Rouge

Timimoun est la capitale de la région du Gourara, surnommée la Flamboyante, en bordure du grand erg occidental saharien, oasis rouge couverte de hauts palmiers nourris au goutte à goutte par le ruissellement précis des antiques fogaras.

Timimoun est née d’une rencontre magique : l’affleurement de très anciennes nappes d’eaux souterraines, et la forte pente bordant l’immense plateau du Tadmait à l’extrémité duquel elle est construite, dominant le déferlement des premières dunes de cette immense mer de sable que constitue le grand erg occidental du Sahara...
 
Le génie des hommes du désert a ensuite fait fructifier cette situation géologique exceptionnelle : un réseau de captage des eaux souterraines a été conçu, qui les conduit précisément jusqu’au bord du plateau, où une astucieuse répartition en assure le partage équitable et optimal. 

De minuscules canaux dirigent vers chaque parcelle de terrain, vers chaque terrasse aménagée, vers chaque jardin, cette eau précieuse et rare qui soudain fait verdir le sable rouge.

Contre le réchauffement climatique : 
                               le développement durable

C’est dans cet esprit que se développent aujourd’hui des infrastructures hotelières légères, conçues en accord avec les moyens et les besoins de l’Oasis, de manière à accueillir les touristes venus à la découverte de cette région du Gourara dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

Elles viennent compléter le potentiel du vieil hôtel Gourara dessiné et construit par l’architecte Fernand Pouillon, qui se fond dans la Palmeraie tout en offrant sur la vallée sèche et le moutonnement infini du désert une vue à couper le souffle.

Timimoun sera vous recevoir, dans une vieille tradition d’hospitalité et de respect mutuel, des voyageurs désireux de découvrir un mode de vie, un patrimoine, un habitat, des richesses naturelles et humaines à la fois, le tout dans un équilibre subtil entre nature, culture, populations d’origines croisées...

Elles viennent compléter le potentiel du vieil hôtel Gourara dessiné et construit par l’architecte Fernand Pouillon, qui se fond dans la Palmeraie tout en offrant sur la vallée sèche et le moutonnement infini du désert une vue à couper le souffle.

Timimoun sera vous recevoir, dans une vieille tradition d’hospitalité et de respect mutuel, des voyageurs désireux de découvrir un mode de vie, un patrimoine, un habitat, des richesses naturelles et humaines à la fois, le tout dans un équilibre subtil entre nature, culture, populations d’origines croisées...