nous ALGERIE, Terre d'Afrique: Sites Romains
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06 juillet 2012

Hammam Essalihine, bain romain

Hammam Essalihine (Aquae Flavianae) ex-Fontaine-Chaude, est un bain romain qui existe depuis 2 000 ans. Il est situé dans la commune d'El Hamma, site touristique et thérapeutique, à 7 km du chef-lieu de la Wilaya de Khenchela à savoir Khenchela elle-même. Son exploitation remonte à l'époque romaine.

Historique
D'après les inscriptions le complexe a été exploité ou probablement reconstruit vers la dynastie des Flaviens dans le temps de Vespasien en 69 après J.-C. Une autre inscription indique que le lieu a subi une réparation par Septime Sévère en 208 après J.-C. Il existe des centaines de sources ou 'fontaines' chaudes en Algérie, et certaines de ces sources ont été utilisées depuis des milliers d'années. D'autres ont subi des travaux de construction importants, des réparations, etc., au temps du royaume de la Numidie et à l'époque romaine.



15 juin 2012

Le Mausolée royal de Maurétanie dit " Tombeau de la Chrétienne "


Le Mausolée royal de Maurétanie, surnommé Tombeau de la Chrétienne, en arabe Kbour-er-Roumia, est un monument de l'époque numide, situé en Algérie, sur l'actuelle commune de Sidi Rached, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest d'Alger.
Inscrit en 1982 au patrimoine mondial au titre de « Tipaza », le mausolée royal de Maurétanie est en outre sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2002 au titre des « Les Mausolées Royaux de Numidie, de la Maurétanie et les monuments funéraires pré-islamiques »

06 mai 2012

Pomaria, Tlemcen la romaine

Tlemcen a toujours exercé une fascinante et irrésistible attraction sur les populations proches et lointaines, en les fixant durablement dans un site grandiose et incomparable, creuset de riches et solides traditions si enviées comme l’exprime bien une histoire politique très mouvementée, bien perceptibles à travers les restes de ses hautes murailles… L’animal a gîté par-là, avant que l’homme préhistorique n’y ait d’instinct fixé sa demeure. La présence humaine dans la région, et par suite l’histoire remonte donc à la nuit des temps.
On peut penser qu’à l’époque préhistorique, des humains ont habité la région comme l’attestent des grottes au Faubourg d’El Kalaa qu’un habitant préhistorique a été mis en évidence au milieu de siècle dernier. Cet habitant troglodyte souligne donc les avantages du site, même si les débuts de l’urbanisation proprement dite l’éviteront et n’apparaîtront que plus tardivement. De même, qu’ont été découvertes des grottes sous le Plateau de Lalla Setti et du village des Béni Boublane. Des sites anciens et riches avec une collection de 2000 pièces remontant au paléolithique moyen et mêlées à des ossements humains.

03 avril 2012

Les Aurès

Le massif des Aurès dresse des sommets imposants et majestueux comme le Djebel Chélia à 2.328 m d’altitude. Ce pays a une longue tradition de résistance à l’oppression depuis la Kahina. 
Ses habitants, les Chaouïa aux costumes originales, vivent dans des villages ou dechras, véritables nids d’aigle accrochés aux parois de la montagne que dominent les guelaas, greniers communautaires ayant l’aspect de forteresse. Le massif est sillonné par des gorges et des canyons impressionnants, d’Est en Ouest.
Le climat n’y est pas uniforme et les épaisses forêts de chênes du Djebel Chélia cèdent la place, vers le sud aux oliviers puis aux palmiers. 


Ces paysages merveilleux alliés aux vestiges archéologiques très importants des villes romaines du Nord, Timgad et Lambèse, font de cette région un des hauts lieux des sites de l’Algérie.
BATNA : Capitale des Aurès située entre Constantine et Biskra. A l’Est de Batna on découvre les Monts de Belezma plantés de cèdres. Un site remarquable au col de Telmet.
ZANA : Antique ruines Romaines, dont une église byzantine et un arc de triomphe.
LE MEDRACEN : Située à 37 km de Batna, Il y a un grand mausolée de tradition nord-africaine élevé

par quelque roi berbère au cours du IIIe siècle avant notre ère, antérieur au tombeau berbère de Tipasa. Sa structure architecturale est proche de la Bazina cylindro-tronconique de dimensions : 59 m de diamètre et 20 m de hauteur.

14 mars 2012

Documentaire - Timgad : la métropole numide

Numidia Miltiana (Lambese-Timgad)

Le site romain de Lambèse


Lambèse, officiellement Lambèse-Tazoult (latin : Lambaesis), est une ville militaire d'Afrique romaine se situant au nord-est de l’Algérie sur le territoire de la commune de Tazoult dans la région des Aurès, à 10 km à l'est de Batna, sur la route de Timgad et de Khenchela.

Histoire
L’agglomération de Lambaesis eut comme premier élément un camp de 200 mètres édifié en 81 par la IIIe Légion Augusta, un deuxième de deux hectares sera construit un peu plus tard et un troisième le suivra très peu après, les lieux furent inspectés par l’empereur Hadrien en 128.
L’agglomération civile se développa autour des bâtiments militaires peuplés de soldats et d’autres catégories de personnel tel l’officum.
Les ingénieurs militaires ont aidé à la construction des édifices du Lambèse civil.
À partir de la deuxième moitié du iiie siècle le statut juridique de la ville changea, de simple municipe elle est élevée au rang de colonie et devint ainsi la capitale de la Numidie.
La légion est dissoute en 238, à la suite de troubles liés à la nomination de l’empereur Gordien Ier, privant la cité de son soutien économique majeur. Quelques décennies plus tard Lambèse perd son titre de capitale en raison de la restructuration politique de 315. Constantin regroupe les deux Numidie et en transfère le chef-lieu à Cirta.

27 janvier 2012

Constantine


Constantine est située au Nord-est de l'Algérie à 80 km de la côte méditerranéenne. C'est une ville historique et un site exceptionnel en raison de son édification sur un rocher.

Cette vieille cité antique d’Algérie, chef-lieu de préfecture, est une ville de guerre escarpée et inaccessible. Assise sur un unique rocher à plus de 600 mètres d’altitude, dont les pans taillés à pic et d’une immense hauteur, aux pieds desquels coulent le Rhumel et le Bou Mezroug, cette place forme un quadrilatère irrégulier, disposé
 en amphithéâtre. 

Elle n’est abordable que par un seul côté, le plateau de Koudiat Aty, qui n’est séparé de la ville que par le mur d’enceinte et constitue le véritable point d’attaque. Ce mur s’ouvre par plusieurs portes, dont l’une est d’un accès facile mais protégée par de solides fortifications. Au côté nord, appelé Mansourah, la ville n’est accessible que par un pont romain large de 5 m, jeté sur les deux rives de la coupure du Rhumel. Elle est fermée par une double porte disposée dans une galerie à angle droit : c’est la porte dite d’El Kantara. En dehors de ces deux points, la ville est absolument inaccessible. Les différentes troupes ayant occupées la ville sont stationnées sur un point élevé au Nord de la cité : la kasbah.

Histoire ancienne
Edifiée 3000 ans avant J.-C., la cité de Cirta était la capitale du royaume du roi numide MASSINISSA. Ancienne Cirta, ou Kirtha, elle est détruite par Maxence lors d’une insurrection, puis relevée par Constantin en 311, empereur auquel elle doit son nom. Occupée par les Vandales vers 431, elle passe sous la domination byzantine au Moyen Âge. Son nom prend plus tard la forme arabe de Ksantina (ou Qacentina dans l'orthographe anglo-saxonne).

Sous la domination musulmane et Ottomane, la ville prend une dimension culturelle, scientifique et religieuse.
Il est difficile de déterminer l'époque du premier établissement des Turcs à Constantine.

L'autorité des Turcs ne s'est pas établie facilement. Les partisans des Hafsides, au début de 1568, massacrèrent les Turcs et expulsèrent leurs séides.

Le pacha Mohammed dut, pour ramener l'ordre, conduire en personne une expédition contre Constantine. La ville n'osa pas résister et ouvrit ses portes sans combat.
Les Abd el-Moumène, chefs du parti Hafside à Constantine, furent définitivement vaincus et les Ouled Saoula écartés. Constantine fut choisie au XVIe siècle pour être la capitale du Beylik de l'Est.

16 septembre 2011

Timgad, la Pompeï d'Afrique



Classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1982, Timgad, ancienne ville romaine située dans les Aurès à une trentaine de kilomètres à l'est de Batna constitue l'une des cités les plus importantes de l'histoire de la civilisation romaine du nord de l'Afrique. 

Tant de suprématie, tant de gloire, tant de richesses et puis... plus rien, rien que le silence et la mort, l'Empire rayé et, là-bas, un squelette de ville parfaitement décharné que survolent les aigles surgis des monta­gnes proches. 

En 1765, un voyageur anglais signale quelque cho­se... 
Mais ce n'est qu'en 1880 que l'on commence à dégager l'antique Timgad des limbes de l'histoire. La ville romaine, qui portait le nom de Thamugadi (colonia Marciana Traiana Thamugadi) dans l'Antiquité, a été fondée par l'empereur Trajan en l'an 100 et dotée du statut de colonie militaire. 

Il s'agit de la dernière colonie de déduction en Afrique romaine. La seule ville au monde qui peut témoigner de la perfection architectonique des romains: un damier parfait divisé en croix par le cardo et le decamanus, les deux voies principales qui lotissent la cité en quatre. 



Aujourd'hui, les rues dallées sont pro­pres, comme balayées chaque matin ; les places, les patios, les maisons semblent attendre les plombiers qui raccorderont les canalisations, les maçons qui rehausseront quelque peu les murs, les cou­vreurs qui replaceront les toits qu'une tornade venue de l'Aurès a sans doute dû emporter...

Si l'histoire de Timgad m'etait racontée ~ Part. 1 ~

Si l'histoire de Timgad m'etait racontée ~ Part. 2 ~

Si l'histoire de Timgad m'etait racontée ~ Part. 3 ~ Fin

16 août 2011

Djemila, site romain - Valeur universelle exceptionnelle


    Le site de Djémila (signifie " belle " en langue arabe) est classé au patrimoine mondial à l'UNESCO depuis 1982. Djémila est situé à 50 km au nord-est de la ville de Sétif. Connu sous son nom antique Cuicul, le site de Djémila est un établissement d'une ancienne colonie romaine fondée sous le règne de Nerva (96-98 de notre ère).

La ville romaine occupait un site défensif remarquable. Cuicul est l'un des fleurons de l'architecture romaine en Afrique du Nord. S'étant remarquablement pliée aux contraintes du site montagneux, un éperon rocheux qui s'étire, à 900 m d'altitude, entre l'oued Guergour et l'oued Betame, deux torrents montagnards, la ville possédait son propre sénat et son forum. Vers le début du IIIe siècle, elle débordait de ses remparts par la création du temple de Septimius Severus, l'arc de Caracalla, le marché et la basilique civile.

Le site a été aussi marqué par une empreinte chrétienne matérialisée par plusieurs édifices de culte : une cathédrale, une église et son baptistère considéré parmi les plus grands de la période paléochrétienne.
Le site de Djémila comprend une collection remarquable de pavements en mosaïques, illustrant des récits mythologiques et des scènes de la vie quotidienne. Djémila apporte un témoignage exceptionnel sur une civilisation disparue.

C'est l'un des plus beaux ensembles de ruines romaines du monde. Les vestiges archéologiques, le plan d'urbanisme romain bien intégré et le cadre environnemental constituent les ressources qui représentent les valeurs attribuées au site.Djémila offre un exemple éminent d'un type d'ensemble architectural illustrant une période significative de l'histoire romaine de l'Afrique du Nord, du IIe au VIe siècle.

Le site, clôturé suivant les limites présentées lors de l'inscription sur la liste du patrimoine mondial, renferme tous les éléments nécessaires pour exprimer sa Valeur universelle exceptionnelle.

Ces attributs comprennent entre autres le schéma classique de l'urbanisme romain avec deux portes situées aux extrémités du Cardo Maximus ; au centre, le Forum entouré de bâtiments essentiels de la vie publique : le Capitole, la Curie, une basilique civile, la Basilica Julia. 

Dans ce cas, le schéma classique de l'urbanisme romain s'est plié aux contraintes géomorphologiques du site.

Le site comprend un répertoire typologique et architectural très diversifié, avec système défensif et arc de triomphe, édifices édilitaires et de spectacles, équipements d'artisanat et de commerce, dont le marché des frères Cosinus qui constitue un exemple remarquable de la prospérité économique de la cité.

On retrouve également les vestiges du Temple de Venus Genitrix et des demeures aristocratiques ornées de riches mosaïques.
Les vestiges des monuments qui ont marqué l'expansion de la ville en direction du sud sont également inclus.

Ils comprennent des habitations privées et des édifices publics tels l'arc de Caracalla (216), le temple de la Gens Septimia (229), un théâtre de 3.000 places, des thermes, des basiliques et autres édifices cultuels. Les vestiges archéologiques sont demeurés remarquablement intacts au cours des siècles.

06 août 2011

TIPAZA - Site Romain


    Les Phéniciens y ont fondé un comptoir vers le Ve siècle av. J.C. : c'est de cette origine que la ville tire son nom qui signifie « lieu de passage » ou « escale » se devait être une escale sur la grande route qui conduisait de Carthage aux colonnes d’Hercule. Mais le plus plausible, Tipasa est la déformation du mot berbère "Tafsa" qui signifie le grès ou la pierre calcaire, toujours en usage dans beaucoup de régions du Maghreb.


La ville connaît son essor sous le roi numide Juba II et devient avec Caesaria (actuelle Cherchell) l'un des foyers de la culture gréco-romaine Tipasa avait alors le type de la ville punique car elle se situait dans l'aire d'influence de Carthage. À la fin de la troisième punique et le siège de Carthage en 146 av. J.-C., Rome annexe la Maurétanie (Le Maghreb d'aujourd'hui).

Par sa situation autour d’un capricieux promontoire et au pied du Djebel Chenoua au pur profil et aux changeantes couleurs.


Tipaza devait se singulariser déjà du temps de sa grandeur.                          
Rues et avenues rectilignes étaient jadis bordées de magasins peinturlurés et les villas aux façades de pierre polie. 

On serpente par des sentiers amoureux pour passer d’un quartier à un autre. Les gradins qui donnaient accès aux temples se perdent sous un rideau de mimosas. Un petit théâtre aux divines proportions et un charmant nymphée aux marbres brisés s’inscrivent dans un décor de pins, de chênes verts et d’eucalyptus. 

Tipaza une ville d’art et un foyer de la civilisation gréco-romaine en Afrique du Nord, prolongement de sa capitale, Iol, l’actuelle Cherchell.

Le site de Tipaza vous invite à la flânerie à travers son musée et son « parc archéologique » où l’on découvre des mosaïques encore  impressionnante. 

« Vivre Tipaza », disait Camus

Aujourd’hui Tipaza n’est pas uniquement qu’un site archéologique, elle possède aussi des complexes touristiques les plus importants d’Algérie avec Sidi Fredj.