Cet épisode très véridique, qui remonte
au XVIIIè siècle, a pour héroïne la fille de Cheick Bouaziz ben Nacer, seigneur
des Hanencha (Souk-Ahras), confédération qui résista longtemps aux tentatives
faites par les pachas de Constantine et de Tunis pour la soumettre.
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« Puisque ces hommes n’ont pas le courage
d’aller contre les turcs qui viendront bientôt nous violer à leur yeux, allons
nous-même vendre chèrement notre vie et notre honneur et ne restons pas avec
ces lâches »
Puis, découvrant sa gorge et la montrant
aux hommes, elle leur cria :
« Enfants de Nacer ! Qui voudra
sucer de ce lait n’à me suivre ! »
Les hommes, piqués de l’héroïsme de
cette fille, donnèrent sur les turcs avec tant de violence qu’ils défirent le
camp, remportèrent une partie du butin qui leur avait été enlevé, firent
prisonnier le khalife et dépouillèrent tous les turcs.
Ce haut fait d’armes a par la suite donné
lieu à une poésie qui non seulement dépeint bien l’état des esprit batailleurs
de l’époque, mais fournit un témoignage éloquent sur Euldjia bent Bouaziz ben
Nacer, la belle héroïne des Hanencha.
Crédit photos : Hocine Ziani peintre algérien
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