nous ALGERIE, Terre d'Afrique: La gazelle de Cuvier (Gazella cuvieri)

13 août 2011

La gazelle de Cuvier (Gazella cuvieri)

La gazelle de Cuvier est une espèce endémique à l’Afrique du Nord, où on la trouve dans les zones de collines et les montagnes. C’est une des espèces les plus rares en Algérie elle apparaît encore sur les pieds monts de l’atlas saharien du nord de Biskra, dans la réserve de Mergueb (W. M’silla) jusqu’à la frontière tunisienne. 

La gazelle de Cuvier pèse jusqu'à 35 kg et se tient jusqu'à 70 cm de hauteur à l'épaule. On la trouve dans une grande variété d'habitats en terrain vallonné, y compris les forêts de chênes et de pins, les prairies et les plateaux désertiques pierreux. La gazelle de Cuvier est à la fois navigateur et un brouteur, mange des herbes et des arbustes en été et en hiver les herbes vertes. Il peut s'alimenter en eau à partir de plantes ainsi que la rosée, mais il a besoin de visiter les points d'eau fréquemment. 
Normalement, les gazelles passent la journée dans les collines, descendant vers les vallées pour se nourrir pendant la nuit ou tôt le matin. Les mâles vivent une ou plusieurs femelles et leurs petits, les groupes sont constitués de 3 à 5 individus.
 
Au début du siècle, la gazelle de Cuvier était encore assez répandue dans les altitudes les plus élevées des régions montagneuses du Maroc, du Moyen et Haut Atlas jusqu'aux côtes atlantique. On la trouve encore en Algérie et à l'ouest la de Tunisie. En 1932, elle est devenu rares. En 1972, seuls quelques petits troupeaux ont été préservés dans quelques régions de l'Atlas. 
Actuellement, il survit quelques troupeaux de petites populations dans les zones montagneuses d' Algérie et de la Tunisie. Le nombre de gazelle de Cuvier a fortement baissé à cause de la chasse pour leurs peaux, leur viande et comme trophée. Ses territoires se réduisent par l'expansion continue des pâturages pour le bétail, par la déforestation pour l'agriculture ou encore par l'exploitation minière qui semble être, aujourd'hui, leur principale menace.

1 commentaire: