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30 novembre 2012

La légende des deux lionceaux aux origines de la ville d’Oran .


« Oran », « Wahrân », les origines du nom de la ville sont diverses et incertaines. Très peu de témoignages anciens existent sur sa signification.
D’après les linguistes, la langue d’origine du mot Wahrân serait le libyque, l’ancêtre des langues berbères actuelles.Son origine remonterait à la préhistoire (période néolithique).
Étymologiquement, il semblerait que le nom de « Wahrân » (Oran en arabe) vient du mot arabe « Wihr » qui veut dire Lion. Doublé, ce mot donne Wihrân ou communément appelée Wahrân وهران (deux lions).

29 novembre 2012

Le sceau à pain des algéroises d'autrefois


Autrefois toutes les grandes familles Algéroises possédaient un sceau pour marquer le pain.

A cette époque les femmes préparaient le pains chez elle. Elles envoyaient leurs pains à cuire dans le
 four du boulanger.

Mais pour reconnaitre leurs pains parmi tant d’autres après la cuisson, elles utilisaient cet objet en bois sculpté à la base, comme sur le pourtour, qui était appuyé sur le centre du pain et sur le coté conique, autour du cercle ainsi formé.

Les sceaux avaient des différents dessins afin que chaque famille reconnaisse son pain.

27 novembre 2012

La gandoura constantinoise


La robe Fergani est une longue robe qui provient de l’empire perse. Un savant mélange entre le savoir-faire ottoman et la confection typiquement algérienne.

La robe Fergani, fer de lance de la ville de Constantine en Algérie est la tenue tr
aditionnelle constantinoise, un véritable œuvre d’art brodé de fil d’Or.

La gandoura constantinoise communément appelée robe Fergani ou el Ksentiniya ou Gandoura Fergani est la tenue traditionnelle de la ville de Constantine. 

Cette robe réalisée en velours est richement brodé au fil d’Or que l’on appelle aussi Fetla et Medjoud, cette robe algérienne est la preuve du grand savoir-faire des artisans couturiers constantinois, révélant ainsi de toute la beauté de la femme maghrébine .


26 novembre 2012

Débarquement des Morisques dans le port d’Oran en 1613


Le premier plan représente l’arrivée des navires à Oran (espagnole jusqu’en 1792) et le second plan, le campement morisque attaqué par les tribus berbères autochtones. La description correspond à celle que fait Damián Fonseca dans le chapitre XII et XIII de sa Justa expulsión de los moriscos de España (1611) et au chant VIII du livre de Gaspar de Aguilar.



Mikel de Epalza considère que ce tableau prétend montrer combien le châtiment divin était mérité car ils furent massacrés par leurs propres coreligionnaires. Il y a une sorte de moral de l’histoire, les musulmans étaient foncièrement mauvais et méritaient ce qui leur arrivait.

25 novembre 2012

Histoire de Mascara (Mouaskar en arabe مـعـسـكـر)


Période préhistorique et Antiquité
Les vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400 000 ans, âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie. L’Atlanthrope, contemporain du Sinanthrope et du pithécanthrope de Java dont les ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait, a séjourné. L’homme est déjà présent, vers 400 000 av. J-C, sur le rivage Atlantique, comme le témoignent les outils retrouvés, les plus ancestraux, d’ailleurs, d’Afrique du Nord.

Période islamique
Mascara est une ville des tribus zénètes et principalement la région des Béni Rached, tribu berbère zénète. Vers le Xe siècle, les Banou Ifren fondent Ifgan ou Fekkan au sud-ouest de Mascara après avoir détruit la ville d'Oran dans la guerre contre les Fatimides. Les Maghraouas occupent Mascara à la même époque.
Ibn Khaldoun a séjourné au Sud de Mascara dans le château qui appartient à Ibn Selama. C'est en ces lieux que Ibn Khaldoun commence l'écriture de son livre El Mokadema (Les Prolégomènes).
(Les monts de Beni Chougrane, près de Mascara)

24 novembre 2012

Le canon " Baba Merzoug "


Ce canon légendaire qui aurait été fondu à Alger en 1542 par un fondeur vénitien ? C’est un canon unique dans son genre au XVIe siècle, sorti des ateliers de fabrication à Alger.  Ce canon ou cette pièce d’artillerie est considérée à ce jour comme étant l’arme lourde la plus puissante au monde. Il résume trois siècles de la présence Ottomane en Algérie.

Un comité d'historiens, de militaires, de politiques algériens demande le retour de ce trésor de "leur patrimoine"... Le "Baba Merzoug", un canon de bronze de douze tonnes, de sept mètres de long et d’une portée de près de 5 kilomètres, a défendu Alger pendant plus de deux cent ans, avant d’être pris par les Français en 1830.

23 novembre 2012

Centre Culturel Algérien : « Femmes Algériennes 1960 » et « Retour en Algérie » de Marc Garanger


Exposition du 5 décembre 2012 au 5 janvier 2013.

 Vernissage mercredi 5 décembre à 18h30

 Sont présentés les célèbres portraits de femmes algériennes commandités par l’armée française pour les besoins de l’état civil mais aussi les photos prises 50 ans plus tard, sans contrainte aucune, lors d’un voyage-pèlerinage sur les lieux mêmes où en 1960, Marc Garanger dit avoir « reçu le regard de ces femmes à bout portant ».


Entrée libre

Centre Culturel Algérien
171, rue de la Croix Nivert
F-75015 paris

Tél. :+33 (0)1 45 54 95 31
Fax :+33 (0)1 44 26 30 90

15 novembre 2012

La présence phénicienne en Algérie (-1250 à -146)

(territoire carthaginois avant la Première Guerre punique vers 264 av. J.-C)

Les Phéniciens dans leurs efforts d'étendre leur réseau commercial dans tout le bassin méditerranéen commencèrent à essayer d'établir des contacts avec les populations du Nord de l'Algérie dès 1250 av. J.-C.. Après la fuite de la princesse Elyssa au Maghreb oriental (actuelle Tunisie) qui y fonde Carthage en 814, les Carthaginois essayent de pousser leurs navires jusqu'en Ibérie (actuelle Espagne).

14 novembre 2012

La Gare Karguentah d'Oran

De style néo-mauresque, la gare a été dessiné par l'architecte Albert Ballu et construit par l'entreprise des frères Perret, lors de la colonisation française. Son architecture reprend les symboles des trois religions du livre

Ainsi son aspect extérieur est celui d'une mosquée, où l'horloge a la forme d'un minaret ; les grilles des portes, fenêtres et plafond de la qoubba (dôme) portent l'étoile de David ; alors que les peintures intérieures des plafonds portent des croix chrétiennes.

12 novembre 2012

Le village d'Idaren

Dans la région de Djanet, nous découvrons plusieurs types de déserts. 

La vallée du canyon d’Idaren, aux parois escarpées, nous accédons au village éponyme.

Le mot « Idaren », qui signifie « les pieds », prend alors tout son sens.

A proximité d'Ihérir et de gueltas verdoyantes, on peut découvrir un village, aujourd'hui abandonné, qui fut pendant des années le village d'été des habitants d'Ihérir. 


11 novembre 2012

Tagrera dans le Tassili du Hoggar


Tagrera est un site grandiose dans le Tassili du Hoggar, au sud de Tamanrasset. Les sables du Ténéré viennent mourir le long des falaises des plateaux qui entourent le grand massif volcanique du Sahara. Au confluent de l'oued Tin Tarabine ( zone de pâturage au milieu du désert ) et Tagrera les falaises extraordinairement découpées s'enfouissent dans les dunes de sables remontées du Ténéré.
C'est un endroit assez facilement accessible depuis Tam pour un circuit d'initiation au désert. Les sites, variés permettent aisément la balade a pieds en passant de Yuf Arghal, Yuf e Hakket, Tagrera, Anou n'Tikhok, Abelema, In a Kecheker, In Abeggui... à bien d'autres à découvrir encore vers Tahaggart ou In Mechkor.


10 novembre 2012

Un régal . . . Recette de MHADJEB

Mhadjeb cette recette Algérienne qui est une sorte de de crêpe feuilletée à base de semoule farcit traditionnellement d'oignon et de tomates.

Les ingredients 

Pâte
1 kg de semoule fine
250g de farine
huile

Farce
1 kg de tomates
1 piment vert
5 gros oignons
1 piments rouges secs ou 1/2 c à soupe de piment fort moulu
1 verre à thé d'huile
1 c à soupe de concentré de tomates (épices) sel, 



08 novembre 2012

Isabelle EBERHARDT, voyages, aventures et Sahara


 Isabelle EBERHARDT (Genève, 1877 - Aïn Sefra - 1904) a fait de sa courte vie un grand voyage. Déguisée en homme, elle parcourt le Sud algérien, adopte la religion musulmane, et partage le quotidien des bédouins. Elle meurt à 27 ans en plein désert dans la crue d'un oued. Sa passion pour l'écriture nous permet d'avoir aujourd'hui des textes passionnés et passionnants sur une époque et des lieux peu connus. 

Isabelle Eberhardt est née à Genève le 17 février 1877 à la villa Fendt, située dans le quartier des Grottes. Isabelle est la fille illégitime de réfugiés russes : Natalia de Moerder, née Eberhardt, et Alexandre Nicolaïevitch Trofimovsky, dit Vava. La légende lui attribue parfois le poète Arthur Rimbaud comme père. Désireux de préserver leurs enfants et de ne pas susciter la désapprobation sur leur liaison, à l'époque peu conformiste, Natalia et Vava décident de rester en Suisse après la naissance d'Isabelle. 

01 novembre 2012

Le Titteri ou Titterie . . .


Le Titteri ou Titterie est une région montagneuse d'Algérie dont le chef-lieu est Médéa. La région constitua un beylicat de la régence d'Alger. Le bey du Titteri, institué en 1548, était vassal, comme les beys d’Oran et de Constantine, du d
ey d'Alger. Le dernier bey Mostéfa Boumezrag le dirigea de 1819 à 1830, date de l’arrivée des Français.

Après les traités Desmichels (1834) et de Tafna (1837), le Titteri devint au centre géographique de l’émirat qu’Abd el-Kader se constitua jusqu'en 1847.