Le parc national de Taza

Le parc national de Taza, dont l'historique remonte aux années vingt, était connu sous le nom de parc national de Dar El Oued et Taza, crée par un arrêté gouvernemental du 28 Août 1923, sa superficie n'était que de 230 hectares.


L'inventaire non encore achevé, montre qu'il existe au sein de ce parc une incroyable diversité de faune et de flore. En matière de flore, la végétation comprend 420 espèces utilitaires soit 14% du patrimoine végétal national en espèces, sous-espèces, variétés et écotypes.

... 50 espèces de plantes endémiques, rares ou menacées de disparition, 137 espèces à statut de plantes médicinales et/ou aromatiques référencées, 20 espèces à intérêt ornemental, 17 espèces d'arbres et arbustes à intérêt considérable d'espèces à intérêt zootechnique, textile ou autre. 

Dans cet éventail on trouve également des champignons supérieurs dont 132 espèces ont été inventoriées dont un bon nombre comestibles.

En matière de faune, les mammifères totalisent 14 espèces inventoriées, soit un taux de 20 % de la richesse nationale dont 10 espèces protégées par la loi. IL existe dans cette grande réserve naturelle, quelques 99 espèces d'oiseaux forestiers, de rapaces et oiseaux d'eau inventoriés, ce qui représente un taux de 27% de la richesse nationale avec, environ, 29 espèces protégées par la loi dont la fameuse sittelle Kabyle endémique propre aux forêts de Jijel et Sétif. 

Il est à signaler que l'inventaire d'autres ressources autres que celle citées est en cours de réalisation par la direction du parc. Il s'agit de batraciens, reptiles et insectes. D'autres ressources présentent une grande importance dans ces parcs tels que les paysages, la typologie forestière, les sites archéologiques, géologiques, les sites touristiques, sportifs et de loisirs.

La Réserve de biosphère de l'Unesco

Le Parc National de Taza a été classé réserve de biosphère par l'Unsco. Il compte environ 5600 habitants. Le secteur agricole est caractérisé par de petites exploitations agricoles entretenant la production de légumes, des cultures fourragères ainsi que la production d'arbres fruitiers. 70% de la population locale sont d'origine berbère. Le développement économique et humain dans la région dépend fortement du tourisme.