19 décembre 2011
16 décembre 2011
Les Ksour du Haut Atlas Saharien
Historique de Ksour et leur
localisation

Le Fonctionnement de Ksar
Restitué à l'échelle du territoire, le ksar fonctionnait dans une
structure basée sur le travail du jardin en palmeraie et sur les grande voies
d'échange commerciale ente l'Afrique subsaharienne et la Méditerranée. En plus des
activités internes, le territoire Ksourien avait pour fonction l'acheminement
des échanges intercontinentaux. Vers une époque plus récente, la notion
d'hiérarchie dans le territoire est dans la centralité inter-ksour : La Zaouïa.
Les ksour gardent un rôle très actif du fait qu'ils représentent une solution
économique pour l'habitat.
Description des ksour

Ces habitation ont des façades sur les ruelles qui forment des promenoirs ,ces ruelles mi-couvertes ,servent tout à la fois de protéger le promeneur contre le soleil, et le moyen de défense contre la désertification. Percées de petites et rares fenêtres, les façades extérieures prennent jour sur les jardins qui forment les périphériques de ksar et dans lesquels poussent des palmiers arrosés par l'eau des sources du voisinage. Le climat de la région est d'une pureté incomparable, les hautes montagnes, la grandiose et la beauté du paysage donnent au Ksour un cachet très particulier.
15 décembre 2011
Le Parc national du Djurdjura
Parc national du Djurdjura : Réserve de la biosphère mondiale


A ces deux ensembles s’ajoutent les falaises et les escarpements rocheux regroupés essentiellement dans trois ensembles physionomiques ; le Haïzer, l’Akouker et Lalla Khedidja avec son pic culminant d’une altitude de 2308 m.
Ils se manifestent par plusieurs sous unités tels que les barres rocheuses, Azrou Mendes, le belvédère d’Akhardous, Taltat, Azrou N’Tirourda et Azrou N’Thor etc. Les grottes et les gouffres font partie aussi du relief qui compose cette zone montagneuse. Parmi ces grottes, on trouve la grotte du macchabée, profonde de 275m, elle doit son nom à l’existence d’un cadavre momifié depuis sept siècles ainsi que la grotte de l’ours, située à l’Akouker.
14 décembre 2011
13 décembre 2011
Bou Sâada, La Cité du Bonheur
(...) L’écrivain Paul Eudel relata son équipée personnelle
en 1904, et sa joie d’apercevoir, au bout de la route, « comme le retour à la
vie », Bou-Saâda.

En l’occurrence, une ville bâtie sur une hauteur, un amphithéâtre, un véritable cirque entouré à sa base par des jardins de palmiers. Un ksar typique sur une belle terrasse, une île de verdure au milieu d’un océan de sable, qui se découpe sur « la croupe des montagnes bleuâtres dont les pieds s’enfoncent dans les sables brûlants du Hodna ».

L’oued coule à ses pieds dans un lit profondément encaissé entre des berges qui enchantèrent Maupassant : « Le vallon de Bou-Saâda qui amène la rivière aux jardins, est merveilleux comme un paysage de rêve. Il descend plein de dattiers, de figuiers, de grandes plantes magnifiques, entre deux montagnes dont les sommets sont rouges (…) Le fleuve, le long de ce ravin, court et chante (…) ».
C’est là que des dizaines de peintre s’extasièrent également, et en particulier que Charles Dufresne esquissa à l’aquarelle ses impressions éclatantes de la palmeraie.
Poésie, Samira Negrouche / Le Jazz des oliviers
Ce qui prédispose à la rencontre ce sont parfois ces quatre vents qui se télescopent sur un nid d'aigle et l'instant d'un mot d'amour annulent les forces d'opposition.
Samira Negrouche
Poète et écrivain algérienne d’expression française, elle vit à Alger. Médecin de formation, elle est également engagée dans l’organisation d’événements poétiques et littéraires. Auteur de plusieurs recueils de poésie dont : À l’ombre de Grenade, 2003 ; Iridienne, 2005 et Cabinet Secret, livre d’artiste avec Enan Burgos, 2007. Elle est traductrice de poésie arabe et a réalisé divers essais de travaux interdisciplinaires avec le théâtre, la vidéo, la photo et les arts plastiques. Dernière lecture/spectacle « sans précaution » présentée avec la chanteuse grecque Angélique Ionatos au musée desmoulages de Lyon en octobre 2009.
12 décembre 2011
Le Cerf de Barbarie (Cervus elaphus barberas)
Le Cerf de Barbarie est le seul
représentant des cerfs en Afrique. Les variations climatiques,
une chasse excessive dans l'antiquité, l'exploitation et le
défrichement abusifs des forêts ont conduit à une régression alarmante de
la population de cette espèce et l'ont amené au bord de
l'extinction.
Répartition
Continent : Afrique.
De plus en plus rare en Algérie. Actuellement il est confiné dans la partie
Nord Est de l'Algérie, au niveau d'El Tarf, les forêts de l'est
de Annaba, Bouchegouf, Guelma et Souk Ahras, cette dernière localité
semble être sa limite Sud.
Description
Ce Cerf est herbivore, il mange
des fruits et des végétaux. Il vit essentiellement dans les
forets de chêne liège et de chêne zeen, de plaines, de collines ou de
montagnes et de maquis d'Afrique du nord.
Morphologie (biologie)
Le
Cerf de Barbarie est un peu plus petit
que son cousin d'Europe un peu moins
lourd, 200 kilogrammes au maximum et un peu moins bien empanaché. En
particulier, ses bois ne portent jamais le deuxième andouiller qui
orne traditionnellement la tête des cerfs d'Europe. Son régime alimentaire
est composé de gaminés, des pousses tendrent des arbres et d'arbustes, de
glands et de baies.
11 décembre 2011
Étienne Dinet
«Nasreddine Dinet est véritablement un artiste qui maîtrisait son métier et un homme de cœur et d'esprit, animé par une foi très sincère. C'est aussi un être attachant et pourtant solitaire...»
Mohammed Racim
Cité du bonheur de vivre, comme l'évoque si bien son nom, Bou-Saada éclôt au sein d'une des oasis les plus attachantes d'Algérie, dans un site merveilleux où s'accordent l'azur du ciel, Je profil des dunes, la ligne infinie de l'horizon saharien...
C'est là que repose le corps de Nasreddine Dinet, grand peintre et humaniste de l'Algérie, sous une modeste kouba blanche, baignée par l'intense lumière du Sud et bercée par la douce chanson des palmiers et l'air nostalgique de la flûte bédouine...
Pourtant son origine européenne, sa famille bourgeoise et catholique, son éducation occidentale étaient loin de laisser prévoir l'extraordinaire destinée de Dinet.
En effet, Alphonse Etienne Dinet est né à Paris, le 28 mars 1861, d'une famille originaire du Loiret. Son père était avoué près du Tribunal de la Seine, son grand-père, ingénieur, fils d'un procureur du roi à Fontainebleau.
Après de bonnes études secondaires couronnées par son succès au baccalauréat, il a accès à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Dinet obtient une médaille à sa sortie des Beaux-Arts. La question du choix de sa carrière est âprement débattue en famille, et sa sœur rapporte à ce sujet « qu'il serait en effet, tout naturel qu'il se décidât à faire son droit en vue de reprendre l'étude paternelle... ». Mais le jeune Dinet refuse et décide de se lancer dans la peinture pour permettre à « ses dons exceptionnels »de s'épanouir. Sa première œuvre, « La Mère Clotilde » fut bien accueillie par les critiques et les amateurs du Salon de 1882.11 s'agissait du portrait d'une vieille paysanne avec sa coiffe blanche caractéristique.
05 décembre 2011
Le K'sar d'El Goléa
H.Duveyrier (séjour à El-Golea en 1859), fait remonter l'édificationdu K'sar aux Garamantes entre le 9ème et 10ème siècle. D'autres aux Zénertes, agriculteurs laborieux, qui
auraient donné au K'sar son premier nom de "Taourirt" (colline en
tamazight) : "La Protégée".

Petite histoire : ''En ce temps donc "Taourirt" (colline en tamazight) était gouvernée par une reine, Sultane d'El-Golea, qui comme celle de tous les contes était, dit-on, d'une grande beauté Intelligente et énergique, elle habitait au sommet du K'sar, protégée par la dernière enceinte, préférant son existence solitaire aux agréments et aux servitudes de la vie matrimoniale !!!Or, il advint que son voisin, le Sultan du Maghreb, (c'est à dire du Maroc, pays du couchant) s'éprit d'elle, à la suite du portrait que lui en firent des caravaniers qui avaient eu le privilège d'approcher la Sultane !!!
Ainsi que le prince
de la fable, le Sultan amoureux dépêcha auprès de l'objet de ses vœux ses meilleurs ambassadeurs porteurs de riches présents Ceux-ci ayant été éconduits et ceux-la repoussés, le prétendant malheureux vint, à la
tête d'une nombreuse armée mettre le siège devant "Taourirt"
(colline en tamazight).Le village et sa reine, confiants dans la solidité des murailles et l'abondance des victuailles, ne doutèrent point de
lasser, un jour ou l'autre l'insolent Marocain !!!Mais le Sultan, homme tenace comme tous les Berbères, assiégea le K'sar, et de ce jour, laissa le temps faire son œuvre. Au bout de plusieurs mois la confiance des assiégés fût ébranlée : les provisions allaient manquer !!

Crois-tu que nous oserions gaspiller notre blé si nous en étions à court ! Quant à la viande,
elle ne nous fait pas défaut puisque nous t'offrons une de nos plus belles chèvres !! La vieille femme confirma le langage des choses. Le Sultan persuadé qu'il ne réussirait jamais à réduire "Taourirt"
(colline en tamazight) par la famine leva le camp est rentra dans son pays. La
reine avait sauvé son K'sar.
04 décembre 2011
La Vallée du M'Zab (Ghardaïa)
La vallée du M'Zab, qui se trouve dans le désert du Sahara, 600 km au sud d'Alger, a été occupée par un peuple bien spécifique, et ceci dans une zone très petite. Le plateau et les pentes rocheuses bordant cette vallée, qui a été ravagée par de rares mais dévastatrices crues de son wadi, présentent les traces d'une occupation humaine très ancienne. Toutefois, l'occupation capillaire du territoire et l'adaptation d'une architecture profondément originale à un site semi-désertique remontent au début du XIe siècle, et sont le fait d'un groupe humain clairement défini par ses idéaux religieux, sociaux et moraux.
Les Ibadites, dont la doctrine procédait du purisme intransigeant du kharidjisme, ont dominé une partie du Maghreb au cours du Xe siècle. Ils fondèrent un État dont la capitale, Tahert, a été détruite par un incendie en 909 ; ils recherchèrent alors de nouvelles bases territoriales, d'abord Sedrata, puis la vallée du M'Zab. Le site témoigne, de manière tout à fait exceptionnelle, de l'apogée de la culture ibadite. La première raison qui les poussa à choisir cette vallée, qui n'avait jusqu'alors été habitée que par des groupes nomades, fut certainement qu'elle offrait des possibilités défensives importantes pour une communauté préoccupée au premier chef par sa protection, et profondément soucieuse de la conservation de son identité, fût-ce au prix de l'isolement.
L'occupation du territoire et l'organisation de l'espace ont été régies par des principes extrêmement stricts, remarquables tant par leur précision que par leur détail. Un groupe de cinq ksour (villages fortifiés) - El-Atteuf, Bou Noura, Beni Isguen, Melika et Ghardia - construits sur des affleurements rocheux regroupait une population sédentaire, et fondamentalement urbaine. Chacune de ces citadelles en miniature, enfermée dans une muraille, est dominée par une mosquée dont le minaret fonctionnait comme une tour de guet. Trois éléments récurrents - leksar, le cimetière, la palmeraie avec sa citadelle d'été - se retrouvent dans ces cinq villages. Ils illustrent ainsi un exemple d'habitat humain traditionnel tout à fait représentatif d'une culture qui a survécu jusqu'au XXe siècle.

L'occupation du territoire et l'organisation de l'espace ont été régies par des principes extrêmement stricts, remarquables tant par leur précision que par leur détail. Un groupe de cinq ksour (villages fortifiés) - El-Atteuf, Bou Noura, Beni Isguen, Melika et Ghardia - construits sur des affleurements rocheux regroupait une population sédentaire, et fondamentalement urbaine. Chacune de ces citadelles en miniature, enfermée dans une muraille, est dominée par une mosquée dont le minaret fonctionnait comme une tour de guet. Trois éléments récurrents - leksar, le cimetière, la palmeraie avec sa citadelle d'été - se retrouvent dans ces cinq villages. Ils illustrent ainsi un exemple d'habitat humain traditionnel tout à fait représentatif d'une culture qui a survécu jusqu'au XXe siècle.

La vallée du M'Zab a représenté
une source d'inspiration fondamentale pour les architectes et les urbanistes du XXe siècle, de Le Corbusier à Pouillon.
une source d'inspiration fondamentale pour les architectes et les urbanistes du XXe siècle, de Le Corbusier à Pouillon.
Source : UNESCO/CLT/WHC
03 décembre 2011
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