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29 juillet 2013

L'Ouarsenis

L'Ouarsenis est un massif de montagnes du nord-ouest de l'Algérie. Il culmine au pic Sidi Amar (1 985 m) près de Bordj Bou Naama dans la wilaya de Tissemsilt à 67 km au nord de Tissemsilt.
Le massif s'étend entre le Chelif à l'est et au nord, l'Oued Mina à l'Ouest et le plateau du Sersouau sud, à cheval sur les wilayas de Médéa, Aïn Defla, Tissemsilt, Chlef, Relizane et Tiaret. Les principaux sommets sont le mont Achaoun (1 850 m) le Ras Elbrarit (1 750 m), les pics Sidi Abdelkader et Sidi Amar (1 985 m, au nord de Bordj Bou Naama), le mont Tamedrara et le Kef Siga.


La montagne est à la fois un refuge pour la flore et la faune. La flore est celle des hautes régions méditerranéennes. En dehors des essences principales, telles que le cèdre de l'Atlas, le pin d'Alep et le chêne vert, on rencontre quelques thuyas, des genévriers et, dans les parties hautes et rocheuses, des érables de Montpellier.
En sous‑bois, on voit des lentisques, des genêts, des cistes, des romarins, du diss, etc.  Les oiseaux sont représentés par des genres variés, particulièrement des rapaces, qui trouvent, dans les rochers inaccessibles, des refuges absolument sûrs.
On peut citer notamment les différencier espèces d'aigles, les faucons, les éperviers, les buses, les vautours les circaètes et les rapaces nocturnes tels que hiboux et chouettes. On trouve aussi des pigeons en grand nombre, bisets et ramiers, (les tourterelles, des perdrix , des pies, des bécasses et tous les passereaux méditerranéens Mais elle favorise aussi l’agriculture, notamment sur le plateau du Sersou couvert de cultures céréalières. Les flancs naissent dans le massif sont les principaux affluents du Chelif : les oueds Deurdeur, Rouina, Tikzel, Sly et Rhiou. Le parc national de Theniet El-Had s’étend sur 3 616 hectares, il est couvert de forêt de cèdres. Il faut notamment signaler une clairière, où poussent deux superbes cèdres, les plus beaux de l'Ouarsenis, nommés " Marabouts " parce qu'ils sont dédiés à Sidi Ben Amar. On remarquera, en effet, que leur pied est entouré d'un petit cercle de pierres marquant la vénération dont ces arbres sont l'objet.

Balades
Le Pic de Sidi Amar (1.985 mètres, point culminant du massif de l'Ouarsenis). Son ascension ne présente aucune difficulté et peut même se faire sans fatigue, si l'on utilise un mulet pour faire la plus grande partie de la montée. On peut arriver ainsi jusqu'à environ 1.750 mètres. Il reste donc moins de 250 mètres à gravir à pied par un sentier raide et caillouteux, mais nullement dangereux. Une fois au sommet où s'érige le marabout de Sidi Amar, blanchi à la chaux, rien ne gêne la vue et lorsque l'atmosphère est claire, on a sous les yeux, au delà d'un premier cirque de montagnes, une grande partie des Hauts Plateaux et du Tell jusqu'à la Méditerranée qu'on distingue à travers une dépression de la chaîne littorale.

Le Pic  Sidi Abd‑el‑Kader. L'ascension de ce pic qui a environ 1.750 mètres d'altitude et qui fait partie de la crête dentelée, est réellement intéressante. On y rencontre quelques petites difficultés qui en augmentent le charme. Pour arriver au sommet, il faut grimper en s'aidant des pieds et des mains. Mais le roc est parfaitement solide et offre des prises sûres. Au sommet se trouve un marabout, objet d'une grande vénération de la part des Arabes. C'est là que viennent en pèlerinage les femmes indigènes qui désirent avoir des enfants.

Le Hammam de Sidi Slimane est situé en dehors du Parc, au fond d'une gorge profonde et absolument sauvage, au sud du massif. La source d'eau chaude, qui alimente les bains, est à 38° ou 39° Elle est, dit‑on, souveraine contre les affections rhumatismales. 

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