C'est l'angoisse et
la peur panique parmi les juifs d'Alger. Ils craignent pour leur sécurité et
leur survie. Les synagogues ne désemplissent pas. On n'oublie pas que cinquante
années plus tôt les juifs furent chassés sans aucun ménagement d'Espagne par Isabelle
la Catholique. La situation semble désespérée.
C'est alors que se
produit un "miracle". Une tempête d'une violence inouïe survient,
détruisant plus de 150 navires espagnols. Les rescapés de cette armée, se
réfugient à Bougie, avec le reste de la flotte, subissant le froid et la faim,
avant de rejoindre l'Espagne
*Par analogie au
"Pourim d'Esther"
Ce que ne savait
pas Charles Quint c'est que la baie d'Alger était parsemée de petits rochers à
fleur d'eau, invisibles à l'oeil nu, qui se trouvaient à l'entrée du chenal. Ce
fut le piège "divin".
Ce qui était un
avantage pour les corsaires d'Alger de l'époque qui pratiquait la Course fut,
au contraire, un obstacle de taille pour une flotte de l'importance de celle
des espagnols.
Fort de cette
mauvaise expérience qui se renouvela au XVIII ème siècle, la France préféra
débarquer à Sidi Ferruch, en 1830, au lieu d'Alger, de même que les Américains
lors de la libération.
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