Créé en 1930, Le Musée de Préhistoire et d'Ethnographie d'Alger, communément dénommé « Musée national du Bardo », a mis plus d'un quart de siècle avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui : célèbre dans le monde spécialisé par ses collections sur la préhistoire et la protohistoire, sur l'ethnographie rurale, urbaine et plus particulièrement saharienne.
Imaginons un seul instant que l'intérêt des collections qui sont présentées dans ce musée était moindre, ce qui est loin d'être le cas. Eh bien, la visite de ce musée qui tire son nom de l'espagnol Prado, signifiant
ne serait-ce qu'en raison du cadre choisi.
Quand au contenu du musée, il étale la variété et la richesse d'objets témoins de la profondeur de notre champ historique et de la diversité de nos sources culturelles (vestiges de Ain H'nache, ceux de Tighenif ainsi que les gravures et les peintures rupestres du Tassili, etc.) qui donnent la mesure de la c o n t r i b ution de l'Algérie à la généalogie de l'humanité. Il faut dire, en l'occurrence, que les peintures rupestres, qui renvoient pratiquement aux premiers pas de l'écriture humaine, témoins sèculaires d'une civilisation ancienne, sont une véritable bibliothèque sur pierre.
Ou, si l'on préfère, les premières archives de l'humanité. Pour tout dire, le Musée national du Bardo recèle de véritables trésors d'archéologie et d'ethnographie qui renseignent non seulement sur l'histoire multimillénaire de notre pays, mais aussi sur celle de l'humanité toute entière. Tous les âges de la terre y sont représentés, ce qui le classe parmi les musées les plus importants au monde.
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